Depuis hier, une vidéo fait le tour du Québec et enflamme autant les fils d’actualité Facebook que les conversations autour de la machine à café.
On y voit un Père Noël assis bien calmement sur sa chaise, avant qu’un jeune s’approche de lui, lui arrache pratiquement le chapeau de la tête et lui lance, hilare : « Hey, c’est‑tu un vrai? ».
La réaction du bonhomme rouge est immédiate : visiblement à bout, il lâche un sérieux avertissement : « Hey, t’aurais pas dû faire ça! Prochaine fois, je te fais sortir dehors, ok? ».
Père-Noël
Ce court échange, capté en quelques secondes de vidéo verticale parfaite pour le mobile, résume un malaise que beaucoup de Québécois ressentent depuis longtemps : le sentiment que certains enfants n’ont tout simplement plus de limites.
Dans les commentaires, la grande majorité des internautes se
rangent derrière le Père Noël, estimant que l’enfant manquait
cruellement de respect envers une figure symbolique censée incarner
la gentillesse et la générosité. Sur les réseaux sociaux, ce type
de scène devient rapidement viral parce qu’il déclenche des
réactions émotives fortes, ce que les algorithmes valorisent de
plus en plus afin de pousser du contenu engageant dans les fils
d’actualité.
Ce que la vidéo a surtout révélé, c’est l’énorme frustration envers
certains styles d’éducation modernes, jugés trop permissifs. Sous
la publication, on lit à répétition que « les enfants d’aujourd’hui
sont mal élevés », que « les parents ne disent plus non » et que
« tout leur est permis sans conséquence ». Plusieurs internautes
vont jusqu’à défendre le ton sec du Père Noël en affirmant qu’il a
simplement posé une limite claire, ce que les adultes auraient dû
faire bien avant que la scène dégénère en spectacle public. Les
réactions indignées, les partages et les longs fils de commentaires
sont précisément le type d’interactions que les plateformes
valorisent, car ils démontrent un haut niveau d’engagement.
Père-Noël
Au‑delà du buzz, cette scène réveille une discussion essentielle sur le respect des travailleurs de première ligne de la magie de Noël : éducateurs, animateurs, lutins et Pères Noël de centre commercial. Plusieurs rappellent que derrière le costume se cache un être humain qui, lui aussi, a ses limites, sa fatigue et son besoin de se sentir respecté.
