Une jeune diplômée de la génération Z a créé la polémique en exigeant 180 000 $ lors d’une entrevue d’embauche pour un poste offrant entre 70 000 $ et 95 000 $.
Face à un recruteur surpris, elle justifie sa demande par la
résolution de «problèmes à six chiffres», refusant catégoriquement
la fourchette indiquée sur Sprout et LinkedIn. Cette anecdote
illustre les attentes salariales élevées des jeunes Québécois dans
un contexte d’inflation galopante.
L’entrevue commence bien : la candidate, Ariana, minimisant d’abord
l’aspect financier pour souligner son désir d’impact à long terme.
Le recruteur confirme la plage de 70 000 $ à 95 000 $ via Sprout,
précisant qu’un nouveau diplômé comme elle démarrerait vers le bas
de l’échelle, avec 7% d’augmentation annuelle. Mais elle
contre-attaque : «Si je résous des problèmes à six chiffres, je
mérite un salaire à six chiffres plus», balayant les explications
sur l’expérience future et les contraintes budgétaires.
L’inflation au Québec atteint 3,2% en novembre 2025, avec des
loyers en hausse de 9,6% à Montréal et l’épicerie grimpant de 4,7%,
le bœuf à +18% et le café à +28%. Pour une famille de quatre, le
panier d’épicerie coûte 800 $ de plus par an, tandis que les taxes
municipales augmentent de 2 à 3% et les frais d’immatriculation
triplent. «Le coût de la vie poursuivra son inévitable
ascension en 2025», avertissent les experts.
La Gen Z, née après 1997, se montre plus exigeante : 73% des
recruteurs notent des prétentions salariales supérieures aux
générations précédentes, priorisant rémunération et équilibre vie
pro-perso. Au Québec, 54% des jeunes quittent un poste pour un
meilleur salaire, malgré un marché TI où les entrée de jeu
avoisinent 60 000-70 000 $. «La génération Z accorde beaucoup
d’importance au développement personnel et professionnel»,
mais aussi à un salaire compétitif face à l’inflation.
Cet incident viral souligne un décalage : les employeurs doivent
communiquer franchement les fourchettes, tandis que les jeunes
diplômés apprendraient à négocier réalistement. Dans un Québec sous
pression économique, aligner attentes et réalité reste clé pour
éviter les déceptions.
This Gen Z Job Interview & Salary Expectations 🔥 pic.twitter.com/bRLcOwAEWS
— Rosy (@rose_k01) December 19, 2025
