Michel Courtemanche vient de calmer le jeu en confirmant qu’il est bel et bien derrière la mise en scène de «Sacré Guillaume», tout en tournant en dérision le tourbillon de rumeurs qui entoure sa relation avec Guillaume Lemay-Thivierge.
Avec humour et lucidité, il ramène le débat à l’essentiel : oui,
ils travaillent ensemble, et non, il n’est pas intéressé à nourrir
davantage la tempête médiatique.
Depuis quelques jours, Guillaume Lemay-Thivierge est partout,
notamment après une entrevue particulièrement tendue avec Patrick
Lagacé au 98,5 FM, où il a profité de son passage pour « régler ses
comptes » plutôt que de simplement promouvoir sa conférence.
L’échange, ponctué de reproches et de malaises, a relancé le débat
sur ses « tempêtes médiatiques » et sur sa façon de gérer sa
réputation publique.
En parallèle, sa conférence-spectacle de quatre heures, «Sacré
Guillaume», prévue à l’Académie Sainte-Thérèse le 21 décembre,
était censée être son grand retour, mais s’est retrouvée éclipsée
par les controverses. L’annonce de la participation de Michel
Courtemanche à la mise en scène est alors devenue un nouvel élément
explosif dans ce feuilleton déjà chargé.
Très tôt un matin, Guillaume publie une vidéo, visiblement tournée
au saut du lit, où il se dit « content » d’annoncer que Michel
Courtemanche a accepté de signer la mise en scène de «Sacré
Guillaume». Pour lui, c’est une preuve qu’il revient en force avec
un complice respecté et aimé du public québécois.
Quelques heures plus tard, Michel Courtemanche publie à son tour
une vidéo où il affirme qu’il n’a jamais accepté officiellement le
contrat, même s’ils ont bel et bien discuté du projet la veille. Il
raconte qu’il se fait soudainement inonder d’appels de médias,
alors qu’à ses yeux, rien n’était encore signé ni confirmé.
Dans sa plus récente vidéo, celle dont est tirée la conversation
ci-dessus, Michel Courtemanche s’attaque directement à la confusion
ambiante. Lorsqu’il lance «Ça n’a pas de bon sens comment les gens
réagissent. Je ne peux pas croire que les gens pensent que c’est
vrai. La seule affaire qui est vraie, c’est qu’on se voit dimanche,
qu’on fait un show dimanche ensemble», il clarifie deux choses : il
y a effectivement une collaboration, et le reste du drama autour
d’une querelle profonde est largement exagéré.
Guillaume, de son côté, en rajoute dans le ton complice : ils se donnent rendez-vous à 11h, parlent des projets, d’une éventuelle tournée, et montrent même la salle où le public vivra «Sacré Guillaume». Le ton est enthousiaste, presque enfantin, loin de l’image d’un conflit personnel irrémédiable qu’une partie du public s’était construite.
Cette saga a alimenté une avalanche de commentaires en ligne,
plusieurs internautes étant convaincus qu’il s’agit d’un montage
savamment orchestré pour faire parler de la conférence. Des
messages comme «Quel bon stunt! Excellent coup de pub» ou «Ben non!
C’est une mise en scène, ça» montrent à quel point le public se
sait désormais pris entre réalité et stratégie de promotion.
Michel en joue lui-même lorsqu’il dit, à la caméra, qu’«il me filme
encore» et qu’«il n’y a pas de matériel, il y a juste moi»,
soulignant ironiquement que l’objet du buzz, c’est autant lui que
le spectacle. Puis, en rappelant qu’ils seront ensemble sur scène
dimanche, il met enfin les choses au clair : la relation n’est pas
brisée, elle se transforme en moteur créatif… et en formidable
carburant médiatique pour «Sacré Guillaume».
