Une fille cloue le bec aux influenceurs qui trouvent leur métier difficile

Il y a des moments en podcast qui résonnent plus fort que d’autres, et ce passage d’une invitée de @hotgirlsonlypodcast en fait clairement partie.

Sans détour, elle s’attaque à un sujet sensible: ces influenceurs qui tiennent absolument à faire croire à leur communauté que leur métier est «hyper difficile». Elle imite presque leurs complaintes: les heures de tournage, les heures de montage, les deadlines… tout en reconnaissant qu’il s’agit bel et bien d’un travail. Mais pour elle, il faut arrêter de dramatiser: ce n’est pas un métier difficile, surtout quand on le compare aux réalités du «vrai monde» du travail.

L’invitée remet d’abord les choses en perspective. Oui, être influenceur, c’est un travail. On crée du contenu, on gère des collaborations, on se coltine parfois des horaires décalés et des nuits écourtées pour finir un montage. Elle le dit elle-même: elle se fout complètement qu’on lui dise que ce n’est «pas un vrai métier», parce qu’au final, ce travail paie ses factures. Autrement dit, la légitimité financière est là. Mais elle refuse de jouer la carte de la victime. Selon elle, les conditions de travail des influenceurs restent «hyper méga favorables» comparées à la réalité de millions de personnes. «Go work a real job, tu verras que globalement, c’est quand même méga chill.»

Là où son discours devient particulièrement percutant, c’est quand elle nuance en parlant des différents profils d’influenceurs. D’un côté, ceux qui font des petites danses devant leur téléphone sur TikTok. De l’autre, ceux qui gèrent de grosses productions, avec des équipes, des tournages complexes et des projets ambitieux. Elle ne nie pas qu’il y a des niveaux de difficulté variables. «La question, ce n’est pas est-ce que c’est un métier? Oui, c’est un métier. Et il y a différents niveaux de difficulté.» Elle refuse cependant qu’on mette tout dans le même panier et qu’on fasse passer chaque créateur de contenu pour un travailleur au bord du burn-out.

Son argument central repose sur un ratio simple mais explosif: la difficulté réelle du travail versus ce que les influenceurs gagnent. Selon elle, ce ratio est imbattable. «Le ratio de difficulté de travail vs combien tu gagnes… il n’y a pas photo.» Pour elle, si on parle froidement en termes de rendement effort/rémunération, l’influence est probablement «le métier le plus facile de la planète». Une phrase choc, mais qui pose une vraie question: à partir de quel moment peut-on encore se plaindre de la dureté de son quotidien quand on bénéficie d’autant de flexibilité, de liberté et de revenus?

Ce coup de gueule ne cherche pas à dénigrer complètement les influenceurs, mais plutôt à leur demander un peu plus d’honnêteté et de recul. Oui, ils subissent du harcèlement en ligne, des commentaires haineux, une pression constante pour rester visibles. Mais dans un monde où beaucoup enchaînent des horaires impossibles pour un salaire minimum, se présenter comme des «martyrs du contenu» sonne faux. Cette fille, de passage au podcast, met des mots sur ce que beaucoup pensent tout bas: être influenceur, c’est du travail, mais ce n’est pas le plus difficile. Et parfois, ça ferait du bien que certains l’admettent.

@hotgirlsonlypodcast Try being an influencer for a day 🤡 #influence #metier #hgo ♬ original sound – Hot Girls Only Podcast 💘

Mis à jour le 18 Décembre 2025 11:58 am