De plus en plus de voix s’élèvent sur les réseaux sociaux pour dénoncer une culture du travail toxique où l’excès de dévouement mène au burn out.
Parmi elles, Aaron Knightley, un influenceur qui, dans une vidéo virale, livre un message percutant : « Faites le minimum à la job, soyez le dernier à entrer et le premier à sortir. » Une phrase qui résume une philosophie de protection du bien-être personnel face à un système qui valorise rarement la surperformance.
Knightley souligne que les entreprises ne récompensent pas toujours les efforts supplémentaires. « Stop aller au-delà pour des sociétés qui ne vous respectent pas ou ne vous valorisent pas », lance-t-il. Et pour cause, la recherche de reconnaissance dans le monde professionnel est souvent vaine. « Pourquoi voulez-vous être valorisé par votre entreprise ? Parce que vous pensez que ça change quelque chose ? » demande-t-il, avant de rappeler que la majorité des promotions sont accordées non pas aux plus travailleurs, mais à ceux qui savent jouer le jeu politique et flatter les bonnes personnes. « Ceux qui rient au bon moment et qui lèchent les bottes sont souvent les plus récompensés », ironise-t-il.
La frontière entre engagement et sacrifice personnel devient floue dans un environnement où les limites sont rarement respectées. Knightley insiste sur l’importance de poser des barrières claires : « Ayez des limites pour protéger votre paix. Entrez, faites votre travail, rentrez chez vous et retrouvez vos proches. » Sans ces barrières, il prévient, le risque de souffrir de problèmes de santé mentale augmente considérablement. « Le cheval qui accepte de porter la charge la plus lourde continuera toujours à la porter », rappelle-t-il, en citant un proverbe qui résonne chez tous ceux qui ont déjà été surchargés.
Le message d’Aaron Knightley ne vise pas à encourager la paresse, mais à prévenir l’épuisement professionnel. Il invite à repenser la relation au travail : « Le travail acharné ne vous mènera pas plus loin, il vous donnera simplement plus de travail. » Plutôt que de se consumer pour une entreprise, il recommande de se préserver, de garder son identité et de préserver sa santé mentale. « Le vrai secret, c’est de jouer le jeu sans se perdre soi-même », conclut-il.
Dans un monde où le burn out est devenu une épidémie silencieuse, cette philosophie du « minimum vital » prend tout son sens. Protéger sa paix, c’est aussi choisir de vivre pleinement en dehors du bureau, sans laisser le travail définir toute sa valeur.
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