Une influenceuse bien connue sur Instagram a partagé ses impressions mitigées après un premier rencard avec un homme qu’elle décrit comme exceptionnel… mais un peu trop parfait.
Lors d’une conversation décontractée, elle raconte avoir passé deux heures et demie en sa compagnie, un temps qui aurait dû la conquérir. Pourtant, au lieu d’être emballée, elle avoue une forme de déception inattendue. « Genre, je pense qu’il est un gars super, et peut-être que je le reverrai, mais je trouve qu’il est un peu trop gentil pour moi. » Pour elle, cette gentillesse excessive devient un frein, même si elle précise qu’il n’y a « rien de mal à ça ».
Ce qui rend l’histoire fascinante, c’est le contraste entre les qualités indéniables de cet homme et son ressenti. Il adore les chiens, est proche de sa famille, aime voyager – il a même fait du solo traveling.
« Il est proche de sa famille. Il aime voyager. Il a voyagé seul. » Sur le plan des manières, il coche toutes les cases : gentleman accompli, il a insisté pour payer l’addition malgré sa proposition habituelle de splitter la note, et il a même commandé son Uber pour rentrer chez elle. « Gentleman complet. Il a payé pour tout. J’ai fait mon truc habituel, genre, tu veux qu’on partage l’addition ? Bien sûr qu’il a dit non. Et il a payé mon Uber pour rentrer chez moi. » Tout était fluide, agréable, sans faux pas.
Pourtant, cette perfection la laisse perplexe. Elle admet que c’est « habituellement le rêve », le partenaire idéal sur le papier, surtout dans le tourbillon des rencontres new-yorkaises où les red flags pullulent. « Et c’était bien. C’était bien de sortir avec un bon gars de New York encore. » Mais voilà : être « trop gentil » la refroidit. Peut-être cherche-t-elle une étincelle de défi, un soupçon de mystère ou d’intensité qui manque dans cette bienveillance sans faille. Elle reste ouverte à une suite – « Je vous dirai si on se revoit » – mais son ton trahit une hésitation profonde.
Cette anecdote met le doigt sur un paradoxe moderne des relations amoureuses, particulièrement dans l’univers des influenceurs où tout se partage en temps réel. On rêve de l’homme idéal, poli, attentionné, stable… jusqu’à ce qu’il arrive et qu’on le trouve fade. Est-ce la peur de l’ennui ? Une addiction au drama ? Ou simplement le reflet d’attentes forgées par des swipe infinis sur les apps ? « Ce qui, encore une fois, il n’y a rien de mal à ça. » Elle le répète, comme pour se convaincre elle-même. Au final, ce rencard parfait expose une vérité cruelle : parfois, la gentillesse en trop devient le vrai dealbreaker, reléguant l’« awesome guy » au rang de « nice guy » qu’on ghoste poliment.
Son témoignage, partagé sans filtre, invite à une réflexion plus large. Dans un monde où la toxicité se vend bien sur les réseaux, valoriser la douceur authentique semble contre-intuitif. Elle promet des updates, laissant planer le suspense : ce « trop gentil » deviendra-t-il un atout ou le motif d’un prochain scroll ? Une histoire qui résonne chez tant d’autres, preuve que le cœur humain reste un mystère imprévisible, même face à la perfection incarnée.
Can someone explain this female dysfunction? pic.twitter.com/OujpeZCD3H
— Brian Atlas (@BrianAtlas) December 13, 2025