Sur TikTok, @claudineroy05 vient de résumer ce que bien des gens vivent au Québec à l’approche des Fêtes : l’impossibilité de terminer ses achats de Noël à cause des prix rendus complètement fous.
Elle raconte être allée dans trois magasins sans acheter un seul cadeau. « Je viens de prendre une cristi de débarque ! J’ai trois places de fait pis j’ai rien acheté. Absolument rien, parce que c’est épouvantable le prix qui s’est rendu. » Comme tout le monde, elle regarde d’abord l’étiquette… et vire de bord.
Ce qui la choque le plus, c’est le décalage entre la valeur réelle des produits et ce qu’on ose en demander. « Voyons voir si je vais payer ce prix-là pour quelque chose. Pour ça. Impossible. » Elle précise qu’elle a la chance de ne pas devoir compter chaque dollar à la fin du mois pour arriver, mais refuse d’accepter cette flambée. « C’est pas une cristie de raison pour que les prix soient rendus exorbitants. Rendu là, il n’y a même plus rien de drôle dans l’affaire. » Son ras-le-bol traduit un sentiment généralisé face à l’inflation qui gruge le pouvoir d’achat.
@claudineroy05
Elle pense surtout aux familles qui, elles, n’ont pas cette marge de manœuvre. « Cette année, probablement que beaucoup de familles fonctionneront à crédit pour être capables de faire plaisir à leurs proches. Mais on va faire plaisir à nos proches à quel prix ? » Entre cartes de crédit et dettes qui s’accumulent, la magie de Noël laisse place à l’angoisse financière. Pour elle, ce n’est plus une question de caprice, mais de gros bon sens.
À la fin, elle admet repartir bredouille et frustrée. « Sérieux, moi je suis bredouille bien raide. J’ai absolument rien fini d’achats parce que ça me fâche d’être obligée de payer ce prix-là pour des affaires que c’est même pas ça que ça vaut. » Elle insiste : riche ou pas, en difficulté ou non, personne ne devrait trouver normal que les prix aient monté « en flèche de même ». « Ça se peut pas. »
@claudineroy05
Son coup de gueule, livré avec le langage coloré typiquement québécois, touche une corde sensible. Beaucoup se reconnaissent dans cette tournée de centres d’achats qui finit les mains vides, mais le cœur plein de colère. Noël s’en vient, mais pour plusieurs, le sapin sera peut-être plus modeste… ou entièrement payé à crédit.
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