Une fille de 27 ans avec un BAC affirme qu’elle n’est pas capable d’écrire sans faire de fautes

Une jeune femme de 27 ans a fait réagir tout internet en admettant qu’elle ne sait tout simplement pas bien écrire, malgré le fait qu’elle occupe un emploi en entreprise et qu’elle détient un baccalauréat.

Dans une courte vidéo, elle explique qu’elle fait partie d’une génération qui a grandi avec un ordinateur portable et la correction automatique dès la 5e année du primaire. « Je suis en 5e année et j’avais déjà un laptop avec le correcteur intégré. C’est ridicule. » Résultat : aujourd’hui, elle ne sait plus épeler les mots sans aide.

Elle raconte qu’à 27 ans, elle en est rendue à écouter des podcasts pour réapprendre à décomposer les mots et à les écrire correctement. « J’écoute un podcast pour apprendre à prononcer les sons et à épeler, parce que je ne sais pas comment faire. »

Ce constat est d’autant plus frappant qu’elle précise être instruite et diplômée. « J’ai un bac, et je ne sais pas écrire sans fautes. Demandez-moi d’épeler n’importe quel mot, je ne suis pas capable. » Pour elle, ce n’est pas un manque d’intelligence, mais une conséquence directe de la dépendance aux outils numériques.

La jeune femme pousse la réflexion plus loin en affirmant que si elle, avec ses études, n’y arrive pas, les plus jeunes doivent être encore pire. « Si moi je ne sais pas épeler, je sais que mes petites sœurs, qui sont de la génération après moi, ne savent pas non plus. » Elle conclut avec humour et fatalisme : « On est finis. Bye. » Son ton est léger, mais le fond soulève une vraie inquiétude sur l’impact des technologies sur les compétences de base comme l’orthographe.

Cette vidéo résonne chez beaucoup de jeunes adultes qui se reconnaissent dans ce décalage : capables de rédiger des courriels professionnels ou des travaux universitaires, mais uniquement grâce aux correcteurs automatiques intégrés partout. Sans ces outils, l’insécurité revient. Certains y voient un échec du système scolaire à maintenir les fondamentaux, d’autres pointent plutôt l’évolution normale de l’écriture à l’ère numérique.

Quoi qu’il en soit, son témoignage met en lumière une réalité souvent passée sous silence : une génération ultra connectée, diplômée, mais parfois démunie face à une simple feuille blanche sans soulignement rouge. Son aveu, à la fois drôle et inquiétant, ouvre la porte à une question importante : faudra-t-il “réapprendre à écrire” à l’ère où les machines écrivent presque à notre place?

Mis à jour le 10 Décembre 2025 1:21 pm