Benoit Dutrizac a encore une fois fait monter la pression sur les ondes de QUB radio en s’en prenant frontalement aux corps policiers du Québec.
Dans un segment enflammé, l’animateur a dénoncé ce qu’il perçoit comme une inaction totale devant la montée de l’intimidation et des débordements autour de certaines écoles, plus particulièrement à l’école secondaire Antoine‑Brossard. Pour lui, les policiers ont « les doigts dans le nez », paralysés par la peur de la Charte et des caméras, alors qu’ils devraient, au contraire, « agir en policier, puis en policière ».
Dutrizac réclame ni plus ni moins un retour à l’autorité ferme. Il s’adresse directement aux patrouilleurs en leur disant d’aller sur le terrain, après les classes, devant l’école, pour « pogner » les jeunes fauteurs de trouble, les embarquer à l’arrière de l’auto‑patrouille et les ramener chez leurs parents. À ses yeux, les forces de l’ordre se montrent dures quand il s’agit de porter ceinturon, arme et matraque, mais hésitent à utiliser ces « outils » pour rétablir l’ordre dans les quartiers. Il juge que les commerçants souffrent de cette situation: qui a envie d’entrer dans un dépanneur, un salon de coiffure ou chez un serrurier quand une « gang » d’ados bruyants bloque presque l’entrée?
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L’école Antoine‑Brossard devient le symbole de son exaspération. Dutrizac raconte la présence de nombreux jeunes qui sortent à l’extérieur pour fumer ou aller chercher à manger, puis traînent autour des commerces voisins. Il ironise sur la réponse prévisible du centre de services scolaires, qui se limiterait selon lui à « analyser la situation » sans mesures concrètes. L’animateur propose des règles strictes: interdiction de quitter le terrain scolaire, et si un élève sort quand même, il ne pourrait revenir qu’à l’approche de la cloche. Pour lui, « mettre de l’ordre là‑dedans, c’est pas compliqué », à condition que les adultes reprennent le contrôle.
Son discours se durcit particulièrement lorsqu’il parle des jeunes intimidateurs. Dutrizac cite des ados de treize ans qui se vantent que leurs « armes », ce sont leurs poings et que « c’est ça, la vraie rue ». Il répond avec une colère froide: à cet âge, ce sont encore des « petits baveux » qu’on devrait « pogner par le collet », ramener à la maison et confier aux parents jusqu’à ce qu’ils aient « appris à vivre ». Pour lui, l’école ne devrait pas tolérer ce type de comportement sur la voie publique; si un élève dépasse les bornes, c’est la famille qui doit en assumer les conséquences, quitte à ce qu’il ne remette pas les pieds en classe tant que les règles ne sont pas intégrées.
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Cette montée de lait, fidèle au style sans filtre de Benoit Dutrizac, remet au centre du débat la question de la sécurité autour des écoles et du rôle respectif de la police, des directions scolaires et des parents. Si certains auditeurs jugeront ses propos excessifs ou caricaturaux, d’autres y verront la voix de citoyens excédés par l’impression de laxisme. Une chose est sûre: en s’attaquant directement à la « mollesse » des policiers et des institutions, Dutrizac rallume un débat sensible sur l’autorité, la jeunesse et la place de la répression dans l’espace public.
@qub_radio La police au Québec peut-elle s'enlever les doigts de d'dans l'nez?!? 😡👃#police #délinquance #jeunesse #prison #controverse #école #antoinebrassard #brossard #enfance #tiktokquébec #tiktokqc #radio #QUB #QUBradio ♬ son original – qub_radio
