Dans un passage émotif au podcast Au confessionnal, Alexandra, finaliste de la dernière saison d’Occupation Double, est revenue sans détour sur l’image qui a été véhiculée d’elle à l’écran.
Une étiquette de « party girl » alcoolique qu’elle juge réductrice et profondément injuste. La candidate y exprime clairement sa déception et sa frustration face à cette perception. « Le monde me dépeint comme si c’était que ça ma vie, alors que tu sais, je vais à l’école, je travaille, je m’entraîne », confie-t-elle à l’animateur. Elle souligne que ses propres parents étaient peinés que le public ne voie pas ses efforts, comme ses entraînements à 5h du matin, occultés par cette facette festive montrée au montage.
Alexandra admet aimer s’amuser et sortir, mais elle insiste pour que cette partie de sa vie soit remise en contexte. « On est dans le sud, dans la chaleur, en vacances… on est dans une émission de TV puis on est là pour avoir du fun, se prêter au jeu », explique-t-elle, déplorant que cette dimension prenne toute la place. Ce qui la gossait le plus, selon ses mots, était de voir d’autres candidats renforcer ce narratif… alors qu’ils ne l’ont, selon elle, jamais vraiment connue.
@RéseauRougeFM
L’impact de cette étiquette va au-delà de la simple image télévisuelle. La candidate avoue craindre les conséquences sur sa future vie professionnelle. « Éventuellement, je vais rentrer sur le marché du travail… De base, c’est un mensonge. C’est pas vrai », déplore-t-elle, inquiète que cette réputation la précède et influence les opportunités à venir.
Elle partage aussi comment cette perception affecte son quotidien depuis son retour, rendant angoissants des gestes banals comme acheter une bouteille de vin pour un souper entre amis, de peur que cela alimente les préjugés. « C’est rendu angoissant de… on peut plus faire les trucs normalement parce que le monde ils vont genre sauter aux conclusions tout de suite », témoigne-t-elle.
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Par ce témoignage, Alexandra souhaite donc nuancer le portrait qui a été brossé d’elle, rappelant que la téléréalité ne montre qu’une fraction montée d’une personnalité bien plus complexe et disciplinée qu’il n’y paraît.
Voici le podcast intégral:
