Depuis le début de la grève à la STM, la frustration des Montréalais ne cesse de grandir, et @nas_conjugue sur TikTok incarne parfaitement ce ras-le-bol.
Propriétaire autonome d’un commerce dans la métropole, elle exprime sa colère face à une situation qui perturbe lourdement ses revenus et son quotidien. Au cœur de son message, une demande claire : le remboursement des 150 $ versés par les automobilistes pour subventionner le transport en commun, un montant qui, pour elle, ne se justifie plus lorsque le service essentiel n’est plus assuré.
Sa réalité est celle de bien des travailleurs indépendants : ses clients, principalement Montréalais, utilisent souvent la STM pour leurs déplacements. Avec les annulations de rendez-vous qui se multiplient et le métro/bus réduits aux seules heures de pointe jusqu’au 28 novembre, la pression financière devient intenable. Elle rapporte qu’un samedi, alors que le service était inexistant, seules trois clientes ont pu se déplacer — un chiffre alarmant pour un commerce de proximité.
Au-delà de la grogne, elle souligne que le caractère essentiel de la STM devrait logiquement freiner ce genre de mouvement de grève totale : « Vous oubliez que vous êtes un service essentiel. » S’appuyant sur la complexité de la récession actuelle, elle interpelle directement le gouvernement, demandant à François Legault l’application d’une loi-bâillon afin que le service soit rétabli dans les meilleurs délais.
Cette mobilisation et ce cri du cœur résonnent avec un sentiment généralisé d’incompréhension face à la gestion du dossier. De nombreux usagers et entrepreneurs vivent une paralysie de leurs activités, se sentant abandonnés par un service public qui était censé favoriser la mobilité urbaine. Selon la presse locale, la mairesse de Montréal presse d’ailleurs la STM et le syndicat de trouver un terrain d’entente avant le 15 novembre, alors que le conflit semble s’éterniser et pénaliser toute l’économie montréalaise.
À travers son témoignage, @nas_conjugue donne voix à une colère bien réelle : celle d’un Montréal qui veut récupérer ses droits et ses services, et qui demande réparation pour les pertes économiques subies. La situation actuelle pose la question fondamentale : à qui revient la responsabilité de garantir la mobilité, surtout quand la ville tout entière en dépend?
@nas_conjugue Je veux un remboursement de ma subvention de 150 $ pour la STM. Parce qu’entre les grèves, les retards et les clientes qui ne peuvent plus venir au salon, c’est moi qui perds de l’argent… pas eux. #STM #GrèveMontréal #CriseDuTransport #Montréal #Injustice ♬ original sound – L’Univers2NAS
