Debbie Lynch-White, une actrice très appréciée du Québec, a récemment pris la parole sur Instagram pour dénoncer avec émotion une blague grossophobe entendue lors d’un spectacle.
Assise dans une salle où des centaines de personnes riaient aux éclats à cause de cette plaisanterie de mauvais goût, elle a ressenti une profonde tristesse et une grande douleur intime.
Dans son message, elle explique que ces rires nourrissent un sentiment d’inadéquation, d’indésirabilité et de laideur chez les personnes grosses. Ces moments réveillent également des traumatismes enfouis depuis l’enfance, contre lesquels beaucoup luttent quotidiennement pour se reconstruire et s’accepter pleinement. Debbie souligne que ce n’est pas un manque d’humour ou une incompréhension du second degré du côté des personnes visées ; c’est plutôt un déficit d’empathie collective qui permet encore la tolérance des blagues discriminantes.
@debbielynchwhite
Sa dénonciation est une invitation à réfléchir à la portée des paroles, surtout dans les spectacles publics, où la grossophobie, même déguisée en humour, impacte la dignité et le bien-être des individus. Elle appelle à une prise de conscience collective pour que ces formes d’oppression ne soient plus banalisées ou tolérées. Selon elle, il est impératif de choisir l’empathie plutôt que la moquerie.
Debbie Lynch-White, connue pour son engagement artistique et social, utilise sa visibilité pour rendre visibles ces réalités et faire avancer les conversations sur le respect et l’inclusion au Québec. Son message résonne comme un cri d’alarme qui dépasse le simple humour pour toucher à des questions profondes de justice sociale et de reconnaissance humaine
Crédit: