Guy A. Lepage, figure centrale du paysage culturel québécois, s’est exprimé sans détour sur sa vision de la liberté artistique lors d’un passage au podcast @_urbania.
Celui qui a traversé les décennies entre humour, animation et écriture est convaincu que sa force réside dans le privilège de choisir ce qu’il veut faire, ce qu’il souhaite assumer pleinement aujourd’hui. (via PetitPetitGamin)
Dans cet échange, il revient d’abord sur sa jeunesse : « Moi, je suis à un f**k you de m’en aller. Mais j’étais comme ça quand j’étais jeune. » L’humoriste et animateur explique qu’on lui a souvent reproché d’être prêt à tout quitter dès qu’il n’était pas satisfait, ce qu’il assume totalement : « Il y avait quelqu’un qui avait dit, ‘Toi, Guy, depuis que tu es parvenu, on dirait que tu es tout le temps sur le bord de t’en aller si tu n’es pas content.’ Ça, c’est parce que tu es riche. Puis André Duchamp m’avait dit, ‘Oh, tu ne l’as pas connu quand il était pauvre.’ J’ai toujours été comme ça. »
Guy A. Lepage insiste sur le fait qu’il refuse de s’investir à moitié par manque de passion ou de respect : « Moi, je n’aime pas assez ce que je fais pour le faire à moitié ou pour le faire si on ne respecte pas, mettons, mes conditions. » Ce franc-parler n’a pas changé, mais le contexte a évolué : « Honnêtement, maintenant, ça a changé parce que j’ai vraiment le privilège de choisir ce que je veux faire. C’est un immense privilège. »
Reconnu pour son indépendance et son influence sur la scène médiatique, il conclut : « Je me considère comme probablement un des artistes au Québec les plus libres. » Fort de sa carrière dans Rock et Belles Oreilles, Un gars, une fille et Tout le monde en parle, Guy A. Lepage affirme que la liberté, c’est désormais pouvoir faire ses choix, quitte à refuser le compromis.
@_urbania Cette semaine, Hugo Meunier reçoit Guy A. Lepage! À l’aube de la 22e saison de Tout le monde en parle, il revient sur son parcours, sa liberté artistique et sa relation au succès. ⭐️ Pour écouter l'épisode complet, lien en bio!