Une vidéo publiée par @katy.bergeron3 sur TikTok fait beaucoup réagir au Québec. Dans son témoignage, cette maman raconte que son fils s’est vu confisquer son téléphone portable à l’école, et ce, dans des circonstances qu’elle juge exagérées.
Elle commence par rappeler qu’elle est capable de respecter certaines règles scolaires, comme l’interdiction des cellulaires en classe : « Ça, c’est normal, c’est le respect d’autrui, c’est le respect de soi-même aussi, par rapport à l’éducation qu’on porte aux jeunes. »
Toutefois, la mère nuance rapidement : pour elle, l’usage du téléphone ailleurs dans l’école ou dans les couloirs peut être discuté, car les jeunes ont besoin d’interaction humaine mais vivent dans un monde où la technologie est omniprésente.
L’histoire a pris un tournant quand son fils s’est fait confisquer son appareil à la fin des cours, alors qu’il quittait déjà l’établissement. Selon ce qu’on lui a dit au secrétariat, le jeune se trouvait encore sur « le terrain de l’école », même s’il marchait déjà vers la maison. «Mon gars finissait l’école, en train de marcher vers la maison. Il s’est fait confisquer son téléphone parce qu’il était considéré encore sur le terrain de l’école. Ça, je trouve que c’est un petit peu abusé. »
La maman dénonce une interprétation trop stricte et difficile à justifier. Elle souligne qu’imposer aux élèves d’aller « 500 mètres à un kilomètre plus loin » avant de pouvoir reprendre leur liberté est une dérive. « Sur le terrain, je peux comprendre. Mais là, ça veut dire que mon gars doit marcher jusqu’en bas de l’école pour ne plus être considéré dedans. »
En conclusion, elle exprime son ras-le-bol face à un système scolaire qu’elle juge incohérent : « On s’en va un petit peu encore plus n’importe où. » Sa vidéo, partagée largement, soulève un débat brûlant sur l’utilisation des cellulaires à l’école et les limites raisonnables de l’autorité éducative.
— bob (@jokeduweb) September 17, 2025