Un papa au Québec pète sa coche car l’école de son fils vient de confirmer l’interdiction des cellulaires

L’annonce n’a pas tardé à semer la controverse : un père de famille québécois a reçu, comme des milliers de parents cette semaine, un document officiel signé par le centre de services scolaire.

On y confirme que, dès la rentrée 2025, les cellulaires et appareils mobiles seront complètement interdits dans toutes les écoles du réseau. Les appareils doivent obligatoirement être rangés dans le casier barré des élèves, sans y avoir accès jusqu’à la fin de la journée scolaire.

Indigné par cette mesure, le père a exprimé sa frustration sur les réseaux sociaux. Pour lui, cette interdiction totale met son fils en danger : « Qu’est-ce qui va arriver en cas d’urgence ? Comment mon fils va pouvoir m’appeler ou appeler les secours en cas d’urgence comme une fusillade ou autre ? » Il va jusqu’à envisager l’achat d’un deuxième téléphone, bon marché, à donner aux enseignants pour contourner la règle et permettre à son enfant d’avoir toujours un cellulaire à portée de main.

Face à cette colère, de nombreux internautes réagissent, divisés. Certains, comme Nick Pilon, appuient la décision : « Toi et ton enfant êtes de parfaits exemple du pourquoi ça va être interdits. Le secrétaire ou corps enseignant vont te contacter en cas d’urgence. Une petite désintox ne fera pas de tort. » D’autres, telle Isabelle Poirier, estiment que la mesure est trop sévère : « Ça va causer beaucoup de problèmes, et les enfants vont encore plus être sur leur téléphone une fois rendus à la maison… Dans la classe je comprends le but, mais ils ont été trop sévères avec ça lol. »

La question de l’accès à la communication en cas d’urgence revient souvent dans les commentaires. Plusieurs rappellent que, « En 2000 nous n’avions pas de téléphone cellulaire et nous avons tous survécu… », alors que d’autres soulignent la présence de téléphones fixes dans chaque classe ou au secrétariat : « Il y a des téléphones dans toutes les classes… Tu fais le 0 ou le 9, suivi du numéro, et voilà. »

Au-delà de la sécurité, le débat porte sur la nécessité d’apprendre la débrouillardise aux jeunes, de favoriser la concentration et le développement social : « Apprenez à votre enfant d’être débrouillard dans la vie parce qu’il a pas son gadget dans ses mains », lance Vicky Tremblay-Côté.

Mais pour ce père, l’inquiétude persiste. Il voit l’interdiction comme une coupure avec les réalités modernes et s’inquiète des situations exceptionnelles où la rapidité de communication pourrait sauver des vies. Quoi qu’il en soit, la polémique n’est pas près de s’éteindre, et cette rentrée scolaire s’annonce déjà sous le signe de la contestation et du questionnement sur la place du numérique dans nos écoles.

Crédit: Spotted Service de Marde

Mis à jour le 14 août 2025 10:00 am