Caro, une créatrice bien connue sur TikTok sous le pseudo @caro_lan, a récemment partagé un coup de gueule qui résonne chez bien des consommateurs québécois : l’obligation de rapporter les bouteilles de plastique pour récupérer le dépôt payé à l’épicerie.
Son histoire commence lors d’une simple visite au IGA pour acheter une caisse de 40 bouteilles d’eau. À la caisse, surprise : « Ça m’a coûté 9.99$. Là, je suis comme Ben j’ai pas pris deux caisses madame. Fait que là, j’en ai juste une. Elle dit non mais là, c’est le dépôt. Le dépôt est 4$. » (via PetitPetitGamin)
Pour Caro, ce nouveau système représente bien plus qu’une formalité écologique. Il oblige désormais les familles à accumuler leurs bouteilles pour ensuite les transporter jusqu’au point de retour. « Je peux te dire qu’à partir de maintenant, mes bouteilles d’eau, je ne veux plus que mes enfants les mettent au recyclage. Je veux les ramener. Mais ça fait du stock là ! » s’exclame-t-elle, soulignant l’inconvénient de devoir stocker et retourner bouteilles, canettes, et autres contenants pour récolter quelques dollars.
L’ironie ne lui échappe pas : il ne suffit plus de recycler, il faut désormais rapporter chaque contenant, ce qui s’ajoute selon elle à une « perte de temps » considérable. Les machines pour rapporter ces bouteilles sont souvent pleines ou dysfonctionnelles, rendant la tâche encore plus ardue pour les familles. Pour Caro, « quatre piastres pour 40 bouteilles, ça en fait un osti de l’argent perdu s’il retourne pas. »
Face à cette nouvelle réalité, elle s’interroge : quelles sont les alternatives ? « Moi, avoir une machine distributrice d’eau, ça m’intéresse pas. » Son eau du robinet, à Sainte-Sophie, a un goût ferreux, même après filtration : « l’eau est ferreuse. Ça goûte dégueulasse, même si j’ai un filtre. »
Avec son franc-parler, Caro exprime ici la frustration partagée par beaucoup : alors que la gestion des déchets devient de plus en plus complexe, le quotidien des consommateurs ne cesse de se compliquer. À la recherche d’une solution à la fois écologique et pratique, elle termine par un appel à sa communauté : « Fait que c’est quoi, vous faites, vous, l’eau du robinet ? Oubliez ça, ça goûte pas bon. J’suis preneuse d’idées. »
Son témoignage met en lumière le défi, trop souvent minimisé, de la transition écologique vécue au jour le jour. Pour plusieurs, cette colère ordinaire traduit une réalité bien concrète : celle de devoir choisir entre porte-monnaie, environnement… et simplicité.
@caro_lan Le saut à caisse toé 9,99$ une caisse de 40 bouteille à 5,99$ c’est fini la les recycler le jte jure !!!