Dans une entrevue récente à « Bonsoir Bonsoir », les membres de Simple Plan sont revenus sur leurs débuts difficiles au Québec, malgré un succès retentissant à l’international.
Pierre Bouvier, le chanteur du groupe, a expliqué qu’il existait une sorte de système au Québec dans lequel il fallait absolument s’intégrer pour être reconnu. Signés par une maison de disques américaine, les membres de Simple Plan se sont d’abord concentrés sur les marchés étrangers, parcourant le Japon, l’Australie et les États-Unis, où leur popularité ne cessait de croître.
Cependant, à leur retour au Québec, ils ont été frappés par le manque de reconnaissance dans leur propre province. Même après avoir vendu des millions d’albums et joué devant des foules immenses à l’étranger, les médias locaux semblaient les ignorer. Pierre Bouvier raconte la frustration de voir des journaux encenser des artistes ayant attiré quelques centaines de personnes à Paris, alors que leur propre succès mondial passait sous silence.
Le déclic s’est produit en 2005, lors de leur premier concert au Centre Bell à Montréal, mais surtout après leur passage à l’émission « Tout le monde en parle ». Cette apparition télévisée a été un véritable tournant : soudainement, le public québécois a découvert que Simple Plan était un groupe de chez eux, et non un groupe californien comme beaucoup le pensaient. Les membres du groupe se sont alors sentis enfin accueillis et célébrés dans leur province d’origine.
Cette expérience a marqué Simple Plan, qui souligne aujourd’hui à quel point il peut être difficile pour des artistes québécois d’obtenir la reconnaissance locale sans d’abord connaître le succès à l’étranger. Leur parcours illustre le paradoxe de devoir conquérir le monde avant de toucher le cœur du public d’ici.
@bonsoirbonsoirrc @Simple Plan a d’abord connu le succès à l’étranger avant de percer dans leur propre province, le Québec. #BonsoirBonsoir #simpleplan ♬ original sound – bonsoirbonsoir