Dans le paysage numérique québécois, la voix de Rym, révélée par Occupation Double, apporte un éclairage authentique sur la réalité du métier d’influenceur.
Contrairement aux idées reçues, elle affirme que la création de contenu n’est pas un travail difficile au sens traditionnel du terme. Selon elle, distribuer du contenu sur les réseaux sociaux ne requiert ni effort physique intense ni compétences techniques hors du commun.
Ce qui distingue ce métier, c’est surtout la nécessité d’être créatif, de se renouveler constamment et de respecter les délais imposés par les collaborations avec les marques.
Rym souligne que l’exigence principale du métier réside dans la capacité à toujours rester actif et à générer de nouvelles idées. Il s’agit d’un domaine où l’incertitude règne : les contrats ne sont jamais garantis et le salaire fluctue. Cette précarité impose une pression constante, tant sur le plan social que médiatique, car l’influenceur est exposé au regard du public et doit sans cesse plaire pour assurer sa pérennité professionnelle.
Elle insiste également sur l’importance d’aimer ce que l’on fait. Pour s’épanouir dans la création de contenu, il faut avant tout être passionné, car c’est cette passion qui rend le métier agréable et moins difficile à vivre au quotidien. Comme dans toute profession, il y a des avantages et des inconvénients, mais le choix de persévérer appartient à chacun.
Rym considère qu’être influenceur est un privilège : pouvoir vivre de sa passion est une chance que tout le monde n’a pas. Elle invite d’ailleurs ceux qui ne s’épanouissent pas dans leur travail à envisager d’autres voies, rappelant que chacun a le droit de changer de métier pour trouver sa véritable vocation.
Enfin, elle critique ceux qui se victimisent ou se plaignent sans agir, rappelant que de nombreux métiers sont bien plus difficiles que celui d’influenceur. Pour elle, la clé réside dans l’acceptation de ses choix et dans la responsabilité de façonner sa propre trajectoire professionnelle.
@rymnebbak Est-ce qu’être créateur de contenu, c’est difficile?