L’entreprise américaine Costco s’apprête à modifier drastiquement l’accès à ses aires de restauration, une décision qui bouleverse les habitudes de milliers de clients.
À partir du 5 août prochain, seuls les détenteurs d’une carte de membre valide pourront se procurer les célèbres hot-dogs et autres délices de l’aire alimentaire. Cette mesure, initialement appliquée dans certains magasins de Vancouver, fait craindre une extension à l’ensemble du réseau canadien, incluant les succursales québécoises.
Cette révolution silencieuse met fin à une tradition bien ancrée chez les amateurs de bonnes affaires. Pendant des années, les aires de restauration Costco ont attiré une clientèle diversifiée, membres ou non, attirée par des prix défiant toute concurrence. Le fameux combo hot-dog et boisson gazeuse à prix dérisoire était devenu un symbole accessible à tous.
La nouvelle politique oblige désormais les gourmands occasionnels à débourser soit 65 dollars annuellement pour l’adhésion de base, soit 130 dollars pour le statut exécutif. Cette barrière financière transforme complètement l’équation économique pour les consommateurs sporadiques qui appréciaient ces escapades culinaires sans engagement.
Les réactions sur les plateformes sociales témoignent d’une frustration palpable. Certains internautes évoquent déjà des stratégies alternatives, plaisantant sur la possibilité de revendre ces fameux hot-dogs aux abords des magasins. D’autres déplorent la disparition d’une option alimentaire abordable dans un contexte d’inflation généralisée.
Cette transformation s’inscrit probablement dans une stratégie commerciale visant à maximiser les revenus d’adhésion tout en fidélisant davantage la clientèle existante. Cependant, elle risque également d’exclure une partie de la population moins fortunée qui trouvait dans ces espaces de restauration une alternative économique bienvenue.
L’incertitude demeure quant à l’application de cette mesure dans l’ensemble des magasins québécois, mais les consommateurs restent vigilants face à ce changement majeur qui pourrait redéfinir leur relation avec l’enseigne.