La Fille de l’UQAM explique pourquoi ça fait 3 ans qu’elle n’a pas renouvelé sa RAMQ

Hélène Boudreau, mieux connue sous le nom de la «fille de l’UQAM», fait jaser sur TikTok avec une vidéo décontractée filmée en pyjama sur son lit.

Dans cette séquence authentique, l’influenceuse québécoise révèle sans filtre qu’elle n’a pas renouvelé sa carte RAMQ depuis trois ans, malgré son départ récent du Canada. «La vérité, c’est que je n’ai plus de RAMQ depuis trois ans. Depuis trois ans, j’ai pas renouvelé ma RAMQ parce que anyway, je l’utilisais même pas», lance-t-elle avec son franc-parler habituel.

@helene.boudreau5

Loin d’être inquiète, Hélène Boudreau explique que la RAMQ ne lui manque pas du tout. Elle opte systématiquement pour le secteur privé, où les consultations sont rapides et efficaces. «J’allais tout le temps au privé puis au privé, je payais tout le temps le minimum, qui est 200 piastres, puis, bien, j’allais le jour même parce que aller à l’hôpital pendant 15 h, pas mon vibe, you know». Cette approche lui évite les longues attentes des urgences publiques, un fléau bien connu des Québécois. Selon les règles officielles de la RAMQ, une absence prolongée de 183 jours ou plus par année entraîne la perte d’admissibilité, ce qu’elle a vécu sans regret.

La Régie de l’assurance maladie du Québec impose la fameuse «règle de présence» : tout résident qui s’absente trop longtemps perd sa couverture. Pour Hélène, installée à l’étranger depuis plusieurs mois, cet argument des détracteurs ne tient pas la route. «OK, tout le monde sait que j’ai quitté le Canada, que j’habite plus au Canada depuis plusieurs mois. Il y a du monde qui me disent Ah ouais mais t’as perdu ta RAMQ ? Est ce que vous êtes sérieux ?», rétorque-t-elle en riant. Les exceptions existent pour les absences temporaires comme les études ou le travail, mais pas pour une expatriation durable. En 2025, les renouvellements restent conditionnels à une présence effective au Québec, avec des avis envoyés trois mois avant expiration.

@helene.boudreau5

L’ex-étudiante de l’UQAM, célèbre pour sa photo controversée de remise de diplôme en 2021, assume pleinement ce choix. Elle se porte «très bien» sans assurance publique, payant de sa poche pour un service premium. «Donc, votre argument, Oh ! T’as pas la RAMQ, tu vas vraiment avoir de la misère ? Non, non, non, je vais être très bien. Je suis très bien sans la RAMQ». Cette vidéo TikTok, vue des milliers de fois, divise : certains applaudissent sa franchise, d’autres s’inquiètent des implications pour les expatriés québécois. Son parcours médiatique tumultueux, jalonné d’affaires judiciaires, renforce son image de femme libre et indépendante.

Cette confidence relance le débat sur l’accès aux soins au Québec. Pour ceux qui voyagent longtemps, une assurance privée s’impose souvent, comme le confirment les experts. Hélène Boudreau prouve qu’on peut s’en sortir sans RAMQ, priorisant vitesse et confort.

@helene.boudreau5

La ramq (assurence maladies) pour les quebecois 👁️👄👁️ je me porte très bien LOL

♬ son original – helene boudreau

Mis à jour le 31 Décembre 2025 10:08 am