Une vidéo virale sur TikTok secoue les réseaux sociaux pendant la journée de Noël.
Une mère, sous le pseudo @isatandstared, raconte avoir expulsé
son fils de 16 ans de la maison après qu’il lui a annoncé avoir une
blonde. Cette histoire inversée de préjugés familiaux fait jaser
partout au Québec et au-delà.
Tout commence en juin ou juillet dernier. Le garçon rentre à la
maison, tout excité, et lâche : « J’ai une blonde! » La mère, qui a
toujours prêché à ses enfants qu’elle n’accepte pas le « lifestyle
straight », réagit du tac au tac. « Fils, tu sais où j’me tiens
là-dessus. Si t’es hétéro, faut que tu sortes de la maison »,
lui lance-t-elle, fidèle à ses convictions affirmées depuis
longtemps. Le jeune, pensant peut-être à une blague, fait ses
valises et s’installe chez sa copine.
Des mois plus tard, à l’approche du souper de Noël, la mère appelle son fils pour l’inviter. Réponse catégorique : « Non, parce que tu m’as mis à la porte. » Elle rétorque, surprise : « Ben ouais, mais ça devrait pas te surprendre, j’t’ai toujours dit que si t’étais straight, y’a pas de place pour toi icitte ». Le fils raccroche, et la mère reste convaincue : « J’suis encore sa mère, peu importe quoi. » Cette anecdote satirique, postée sur TikTok, cumule des milliers de vues et de réactions mitigées.
Cette histoire met en lumière les dynamiques familiales toxiques
amplifiées par les réseaux sociaux. Au Québec, où la famille compte
tant, surtout à Noël, refuser un enfant pour son orientation – même
dans un twist humoristique – choque. Des experts en psychologie
familiale soulignent que de tels ultimatums brisent les liens
irrévocablement, comme vu dans d’autres cas viraux de mères « boy
moms » jalouses des blondes de leurs fils. « Les mères toxiques
transmettent une vision dangereuse des relations », avertit
une vidéo YouTube analysant le phénomène.
Sur TikTok, les commentaires fusent : certains rient de l’ironie inversée de l’homophobie, d’autres dénoncent l’absurdité. À l’heure des algorithmes qui boostent le controversé, cette mère performe, mais au prix d’un Noël sans son gars. Reste à voir si la réconciliation viendra un jour, ou si cette blonde restera la pomme de discorde éternelle. Une leçon pour tous : l’amour parental se mesure-t-il aux conditions?
@isatandstared My son isn’t coming to Christmas dinner
