Simon-Olivier Fecteau lance une solide flèche à Guillaume Lemay-Thivierge

Simon-Olivier Fecteau, l’humoriste et réalisateur québecois acclamé, a surpris ses abonnés avec une vidéo Instagram hilarante qui fait le buzz depuis lundi.

Pour la première fois en dix ans, il savoure un décembre sans les contraintes du Bye Bye, qu’il a piloté avec brio jusqu’en 2025. Dans ce sketch autodérisoire, il mime un retour au micro pour énumérer ses nouvelles activités : dormir, manger, payer les factures… et surtout, «Je te pardonne, Patrick», lancé avec un clin d’œil malicieux à Patrick Lagacé.

Cette punchline arrive pile après l’entrevue explosive diffusée jeudi à la radio 98,5 FM. Guillaume Lemay-Thivierge, acteur et animateur connu pour ses rôles marquants au petit écran, y a délaissé la promo de sa conférence pour un face-à-face tendu avec Lagacé. Il s’est levé, a serré la main de l’animateur en déclarant «J’veux juste te dire que je te pardonne», pointant du doigt un article de La Presse de 2021 sur son statut vaccinal qui, selon lui, a déclenché la période la plus sombre de sa vie. Famille ébranlée, contrats perdus : Lemay-Thivierge a qualifié le micro d’«arme» capable de tout détruire.

Patrick Lagacé n’a pas mâché ses mots, rétorquant sèchement «J’ai pas besoin de ton pardon» et rappelant que les conséquences découlent des gestes personnels, justifiés par l’intérêt public. Fecteau, ancien membre des Chick’n Swell et maître de la satire pince-sans-rire, insère même un extrait de cet échange dans sa vidéo, transformant le malaise en gag méta qui raille notre culture du pardon public. Âgé de 50 ans, cet artiste des Bois-Francs sait mieux que quiconque comment une réplique peut enflammer les réseaux.

La saga viralise au Québec, où l’humour désamorce les tensions festives. Lemay-Thivierge, qui brise le silence sur son «annulation» post-pandémie, se retrouve au cœur d’un débat sur responsabilité médiatique et résilience personnelle. Fecteau, libéré du Bye Bye passé à Jean-François Chagnon et son équipe, prouve que la satire reste son terrain de jeu. Cette flèche bien placée rappelle que, chez nous, une poignée de main fait plus jaser qu’une bande-annonce. Reste à voir si le rire l’emportera sur le règlement de comptes.
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Mis à jour le 25 Décembre 2025 10:34 am

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