Des influenceuses au Québec annoncent malheureusement qu’elle se font moins d’argent qu’avant

Dans le milieu de l’influence au Québec, plusieurs créatrices de contenu lèvent le voile sur une réalité souvent passée sous silence : celle de la baisse marquée des revenus dans ce secteur pourtant perçu comme florissant.

Récemment, une vidéo publiée par @audrey_qc a touché de nombreuses personnes. Dans cette vidéo, l’influenceuse se confie avec transparence sur ses inquiétudes concernant son travail et ses revenus. Malgré de bonnes statistiques, un public fidèle et du contenu engageant, elle remarque une importante diminution des collaborations payantes.

« J’ai l’impression que tout va bien… mais ça ne me rapporte pas d’argent. », confie-t-elle, exprimant une frustration ressentie par plusieurs créateurs de contenu qui peinent à décrocher des contrats malgré leur constance et leur créativité. Audrey, qui jongle entre le montage vidéo et d’autres mandats à temps partiel, avoue vivre une certaine incompréhension face à l’inégale répartition des opportunités dans l’industrie.

Cette réflexion a trouvé écho chez d’autres influenceuses, dont Claudie Mercier, une figure bien connue du web québécois. En réponse au témoignage d’Audrey, Claudie a confirmé vivre la même réalité. « Promis, t’es pas trop vieille! 💛 Je pense que la demande a diminué. En 2025, j’ai reçu environ 50 % moins de demandes de collaboration qu’en 2023-2024 », a-t-elle commenté.
Une déclaration qui met en lumière une tendance inquiétante : la chute des opportunités commerciales pour les créateurs, même les plus établis.

@claudiemercier

Les experts du marketing numérique notent qu’en 2025, l’univers de l’influence est devenu extrêmement compétitif. Le nombre de créateurs a explosé, tandis que les budgets des marques ont été revus à la baisse ou redirigés vers d’autres formats comme les contenus UGC (User Generated Content) ou les campagnes de micro-influenceurs. Cette saturation rend plus difficile l’obtention de contrats durables, même pour les profils bien implantés dans le paysage québécois.

« Il y a tellement de créateurs.trices en 2025 que les marques engagent souvent les plus populaires ou ceux jugés “en vogue” », souligne Claudie dans son commentaire.

Malgré ces défis, les influenceuses québécoises demeurent reconnaissantes de leur communauté et de la chance de vivre de leur passion. Leur authenticité et leur capacité à se réinventer représentent leur plus grande force. L’année 2026 s’annonce donc comme un moment charnière pour plusieurs d’entre elles, entre adaptation, diversification et retour aux valeurs essentielles du contenu : la proximité et la sincérité.

@audrey_qc

Je sais pas si j’assume entièrement hahaha *might delete later* mais bon coucou 🥸

♬ son original – Audrey QC 👋🏼⚜️

Mis à jour le 17 Décembre 2025 9:00 am