Il y a quelque chose de profondément révélateur dans le témoignage de @swansafi, une jeune femme qui a quitté un emploi stable, bien payé et à temps plein pour un poste à temps partiel dans un magasin de sacoches.
Ce choix, loin d’être un caprice, résume le sentiment grandissant d’une génération de femmes qui refusent le modèle épuisant du travail à 40 heures par semaine.
« Aujourd’hui, je me suis réveillée sans crise d’anxiété, sans panique, sans stress », raconte-t-elle dans une vidéo TikTok qui a touché des milliers d’utilisatrices. Après des années passées dans un emploi jugé “idéal” aux yeux de la société — salaire confortable, avantages, sécurité —, elle réalise que le coût de ce confort était sa santé mentale.
@swansafi
Ce que souligne @swansafi, c’est une idée puissante : la semaine de 40 heures a été conçue pour les hommes, pas pour les femmes. Ce modèle, né au début du XXe siècle dans un monde dominé par les rythmes biologiques masculins, ignore les fluctuations naturelles du cycle féminin. « Les hommes fonctionnent selon un cycle de 24 heures, les femmes sur un cycle de 28 jours », rappelle-t-elle. Pourtant, les entreprises continuent de demander la même productivité quotidienne, sans flexibilité face aux variations hormonales, à la fatigue ou aux besoins du corps féminin.
Le résultat, c’est une explosion de burnouts féminins et de détresses psychologiques liées au travail. Les femmes, surtout neurodivergentes, subissent un stress chronique qui se traduit par des crises d’anxiété, de l’épuisement émotionnel et un sentiment d’échec constant. Pourtant, comme le montre l’expérience de @swansafi, travailler moins ne veut pas dire travailler mal. C’est simplement retrouver un équilibre entre performance et bien-être.
@swansafi
Son choix de retourner à un emploi à temps partiel n’est pas une régression, mais un acte de résistance contre un système de travail obsolète. Elle redéfinit ce que signifie “réussir” : vivre sans anxiété, retrouver du plaisir dans le quotidien et cesser de sacrifier sa santé pour un chèque de paie.
Comme le souligne une citation virale reprise par de nombreuses femmes sur TikTok : « Je ne veux plus vivre pour travailler. Je veux juste travailler pour vivre. »
@swansafi
