À 29 ans, cette planificatrice financière a économisé 20 à 30% de son revenu pendant près d’une décennie sans intention d’acheter une maison.
Quand elle en parle autour d’elle, surtout aux aînés, on la regarde comme si elle était folle : « C’est un si bon coup financier, qu’est-ce que tu fais avec ton argent sinon ? ». Pourtant, elle pousse un cri du cœur contre ce mythe selon lequel la propriété est le grand jalon de l’âge adulte, le signe ultime de responsabilité.
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Elle insiste d’abord sur l’essentiel : faire ce qui convient à soi, aligné sur ses valeurs, pas sur les diktats sociétaux ou le fameux « rêve américain » de la maison familiale. Acheter crée de l’équité, c’est vrai en théorie, mais les coûts imprévus explosent vite. L’hypothèque n’est que le minimum ; s’ajoutent taxes, assurances, réparations, et une immobilisation massive dans un actif illiquide qui vous cloue à un endroit pour au moins cinq ans.
Au Québec, où le prix moyen d’une maison frôle les 485 000 $ et grimpe à 674 000 $ à Montréal en novembre 2025, cela pèse lourd face à un salaire moyen annuel brut de 61 000 $. Pour beaucoup de jeunes, la flexibilité prime : voyager, vivre des expériences, changer de ville sans tracas. « Je ne m’imagine pas me lier à un lieu pour des années, avec toutes ces responsabilités », dit-elle.
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Normalisons donc le choix de louer pour prioriser la liberté plutôt que la stabilité forcée. La propriété n’est ni bonne ni mauvaise en soi ; elle doit coller à votre vie réelle, pas à celle qu’on vous vend comme idéale. Parents, société : arrêtez de juger. Épargnez pour vos rêves, pas pour une norme dépassée.
@yourbrainonmoney Buying a home does not make sense for everyone & we should stop pretending it does
