Invitée au @datestable.podcast, Catherine F d’Occupation Double a livré une vision nuancée – et assez percutante – de l’infidélité.
Pour elle, tromper ne commence pas au moment où deux corps se retrouvent dans le même lit. Ça commence bien avant, dans l’intention, le secret et le manque de respect. « Pour moi, tromper, c’est pas nécessairement, mettons, coucher avec quelqu’un. Je pense que c’est bien avant. » Ce qui la blesse le plus, ce n’est pas seulement l’acte physique, mais tout ce qui se trame dans l’ombre avant que ça arrive.
Catherine insiste sur la notion de respect comme cœur de la fidélité. « C’est surtout aussi, comme moi, c’est me manquer de respect, on dirait. C’est me tromper. » Elle explique qu’elle préfèrerait, paradoxalement, qu’un chum qui a fait une grosse erreur un soir la regarde dans les yeux le lendemain et lui dise la vérité, plutôt que de s’enfoncer dans le mensonge. « J’aimerais mieux, mettons, que mon chum sorte un soir dans un bar, couche avec une fille, puis me le dise le lendemain, qu’il me cache quelque chose. »
Là où elle trace une ligne très claire, c’est du côté des échanges cachés. Pour elle, entretenir une relation virtuelle ou émotionnelle en secret est parfois pire qu’un dérapage isolé. « Écrire à quelqu’un, entretenir une conversation, mettons, secrète, moi pour moi, c’est tromper. Pire que des fois… » Elle ne banalise pas l’infidélité physique, mais elle la met en perspective : un « one night » avoué reste une trahison, mais la transparence atténue, à ses yeux, la gravité par rapport à un mensonge qui s’étire sur des semaines ou des mois.
Catherine évoque aussi le poison des mensonges accumulés. Son interlocutrice résume : « Mensonges qui durent depuis on ne sait trop combien de temps. » Elle acquiesce et conclut que, pour elle, tromper, c’est « beaucoup ça ». Le véritable bris de confiance se loge dans la répétition, la dissimulation, la double vie émotionnelle. Le geste sexuel devient presque le symptôme final d’un éloignement déjà amorcé bien avant le fameux soir.
Sa réflexion remet en question une vision simpliste de la tromperie centrée uniquement sur le corps. Catherine recentre plutôt le débat sur l’honnêteté, les intentions et la loyauté au quotidien. En d’autres mots, ce n’est pas seulement avec qui tu couches qui compte, mais ce que tu caches, ce que tu entretiens et ce que tu es prêt à avouer. Une position qui, forcément, fera réagir autant qu’elle poussera à se regarder dans le miroir.
@datestable.podcast La limite à ne pas franchir pour Catherine Fidiadis 👀 Vous, votre limite c’est quoi?
