Guillaume Lemay-Thivierge a profité de son passage à l’émission Maurais Live, sur les ondes de Radio X, pour revenir sur la tempête médiatique qui a suivi ses controverses et pour lancer une flèche bien sentie à Guy A. Lepage.
Plus d’un an et demi après les événements, il admet avoir « presque tout perdu » le 15 mars 2024 et pointe du doigt certaines réactions du milieu qui l’ont profondément marqué, dont l’absence d’invitation à Tout le monde en parle au moment où il souhaitait s’expliquer.
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En parlant de ceux qui l’ont aidé – ou non – pendant cette période, Guillaume y va d’une phrase très claire sur le rôle indirect de Guy A. dans sa visibilité : « J’ai des gens qui m’ont aidé au niveau de la notoriété, tsé, Guy A. Lepage m’a aidé beaucoup à me permettre d’être très, très, très présent partout par sa façon de ne pas m’inviter à Tout le monde en parle au moment où c’était nécessaire de le faire. » Pour lui, cette non‑invitation a servi de catalyseur à la controverse, le laissant sans tribune pour se défendre tout en gardant son nom au cœur de l’actualité.
Questionné par Dominic Maurais à savoir s’il en veut encore à l’animateur, sa réponse, bien que nuancée, trahit une rancœur toujours bien vivante. Il distingue le jeu médiatique de la relation personnelle : « Publiquement, c’est une game qui se joue, ça, il faut la comprendre. Faque, lui, il a son gagne-pain, il travaille à Radio-Canada, il a des questions à poser. » Mais il ajoute aussitôt, sur un ton plus humain, qu’il est déçu de quelqu’un qu’il connaît depuis l’âge de dix ans, laissant entendre que cette blessure dépasse largement le cadre professionnel.
Guillaume revient aussi sur leurs divergences pendant la pandémie, qu’il voit comme le vrai point de rupture. Il explique : « J’ai toujours trouvé qu’il était fin avec moi, gentil, jusqu’à ce qu’arrive la COVID. J’imagine que c’est parce qu’il est un peu hypocondriaque ou quelque chose comme ça, mais lui, il a eu la chienne de cette époque‑là, mais moi, je n’ai pas eu la chienne. Et parce que moi, je n’ai pas eu la chienne, il s’est mis à rigoler de moi et je n’ai pas aimé ça. » Ces moqueries perçues seraient, selon lui, à l’origine d’un froid bien antérieur à la controverse du bouleau.
Alors qu’il amorce son retour avec un spectacle-conférence de quatre heures, Guillaume reconnaît que cette tournée médiatique rouvre d’anciennes plaies. Il dit ne pas entretenir de vengeance active, mais chaque formule laisse planer l’idée qu’« il reste une petite crotte sur le cœur » quand il pense à Guy A. Lepage. Pour l’instant, rien n’indique qu’une réconciliation soit en vue. Lemay-Thivierge semble résolu à aller de l’avant, tout en assumant publiquement que certaines blessures, surtout lorsqu’elles impliquent des relations de longue date, ne se referment pas si facilement.
