Invité à QUB radio, Guillaume Lemay-Thivierge a levé le voile sur une réalité beaucoup plus fragile qu’on pourrait l’imaginer pour une ex‑star au sommet.
À la question « Tu vis de quoi depuis deux ans ? », il répond sans détour : « Je vis sur les marges de crédit. Oui, ça s’appelle de l’auto‑sabotage. » Il explique avoir longtemps joué une “game” dans le milieu artistique avec laquelle il n’était plus à l’aise, au point de préférer se mettre lui-même en difficulté plutôt que de voir sa famille payer encore le prix de ses controverses médiatiques.
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Depuis la succession de polémiques – refus de se faire vacciner, perte de son contrat de porte‑parole Hyundai, intervention décousue au gala des Gémeaux, puis la fameuse “vidéo du bouleau” jugée offensante – l’acteur a vu une bonne partie de ses contrats s’évaporer. « Les jobs ne viennent plus. Ils ont arrêté. » Il raconte avoir perdu l’animation de l’émission à grand succès Chanteurs masqués ainsi que le docuréalité Si on s’aimait, animés avec Émily Bégin. Cette chute brutale a plongé l’homme dans une période sombre, marquée aussi par un épisode dépressif qu’il avait déjà évoqué publiquement après la controverse sur le vaccin.
Pour survivre, Guillaume a donc dû liquider une partie de son patrimoine. « Là, je vis avec des économies parce que j’ai investi dans l’immobilier, puis j’ai acheté des terrains. Puis ces terrains‑là ont pris de la valeur. Je suis capable de les revendre puis faire un peu de profit avec. » Il admet être obligé de “liquider des biens” pour continuer de payer ses comptes. Loin de s’apitoyer, il y voit une forme de reconstruction : « J’ai décidé de créer mes propres jobs moi‑même. C’est très valorisant. Ce n’est pas au moment où quelqu’un descend qu’on a de l’admiration, c’est au moment où il remonte. »
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Dans ses plus récentes entrevues, il parle d’une “petite mafia médiatique” et d’une industrie où une erreur peut coûter des années de travail, tout en reconnaissant avoir lui‑même sa part de responsabilité. Il prépare maintenant son retour avec une conférence‑spectacle de quatre heures intitulée Sacré Guillaume, présentée comme une “vraie discussion sans filtre” sur ce qu’il a vécu. Pour lui, cette remontée passe par des projets qu’il contrôle davantage, loin de la dépendance aux grands contrats de porte‑parole.
Son témoignage, cru et vulnérable, montre un acteur qui a tout perdu ou presque sur le plan professionnel, mais qui s’accroche à ses investissements passés et à sa capacité de se réinventer. « C’est presque une bénédiction ce qui m’est arrivé, parce que dans les faits, je me suis sorti seul. » Entre marges de crédit, terrains revendus et nouveaux projets qu’il se crée lui‑même, Guillaume Lemay‑Thivierge tente aujourd’hui de transformer deux années de crise en tremplin pour une deuxième vie publique.
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