Une fille a récemment vidé son sac sur Instagram après une expérience plus qu’agaçante au gym, illustrant à quel point certaines approches peuvent transformer un simple entraînement en moment de malaise.
Alors qu’elle attendait patiemment la fameuse machine « fly », la jeune femme raconte qu’il n’y en avait que deux: une occupée par un groupe de gars qui tournaient en circuit, et l’autre par un homme seul. Quand ce dernier a terminé, elle s’est dirigée vers l’appareil, heureuse d’enfin pouvoir finir son workout.
C’est là que tout dérape. Debout devant la machine, le gars la fixe sans bouger. Elle enlève ses écouteurs et lui demande poliment s’il a fini, en précisant qu’elle attend depuis un moment. Lui, sûr de lui, lui répond qu’il croyait qu’elle le « regardait », pas qu’elle attendait la machine.
Autrement dit, il était persuadé qu’elle le dévorait des yeux plutôt qu’elle surveillait l’appareil. Elle remet les choses au clair: non, elle attendait juste qu’il libère la place, peu importe qui finissait avant, lui ou le « boy band » de l’autre côté.
Plutôt que de s’effacer, il pousse l’audace plus loin. Il lui dit qu’il la trouve mignonne et lui demande son nom. Elle lâche un faux prénom – « Stephanie » – pour garder ses distances. Il enchaîne quand même avec le small talk: il dit ne jamais l’avoir vue au gym, lui demande d’où elle vient, puis tente d’obtenir son Instagram. Problème pour lui: son vrai compte s’appelle complètement autrement. Elle se protège en prétextant avoir supprimé Instagram et ne plus utiliser l’appli. Loin de comprendre le message, il rebondit en mode drague insistante: il trouve « génial » qu’elle prenne une pause des réseaux et lui demande alors… son Facebook.
À ce stade, elle n’en peut plus. Elle répète qu’elle veut juste utiliser la machine, pas se faire cruiser entre deux séries. Le gars, lui, continue son numéro et propose qu’ils s’entraînent ensemble, se présentant presque comme un coach improvisé. Elle le recadre immédiatement en lui lançant qu’elle n’a pas besoin d’être entraînée. Il tente de détendre l’atmosphère en avouant en riant qu’il ne sait pas vraiment comment coacher quelqu’un, mais le malaise est déjà installé: ce qui aurait pu être une interaction de quelques secondes s’est transformé en scène lourde et intrusive.
À travers son récit, la jeune femme met en lumière un ras-le-bol partagé par beaucoup: pour certaines, le gym est un espace pour se concentrer, pas un bar de rencontre déguisé. Son « coup de gueule » rappelle que respecter les limites d’autrui, lire les signaux et accepter un non implicite (écouteurs, réponses courtes, regard ailleurs) devraient être la base. Elle ne reproche pas à un gars d’être attiré, mais bien de croire que tout tourne autour de lui au point d’oublier qu’elle était là, d’abord et avant tout, pour s’entraîner.
What did he do wrong??? Women will find anything to complain about. Privilege is invisible to those who have it. “Why don’t men approach anymore”. pic.twitter.com/er1zuG1YaN
— Brian Atlas (@BrianAtlas) December 4, 2025