Sur TikTok, @meelyxxo a livré un message percutant qui a résonné chez de nombreux Québécois. Elle en a assez de voir des parents faire des enfants « juste pour faire des enfants », sans se demander s’ils ont réellement les moyens de leur offrir une vie décente.
Selon elle, trop de couples se lancent dans la parentalité alors qu’ils sont eux-mêmes dans une situation précaire, que ce soit au niveau financier, résidentiel ou même relationnel. (via PetitPetitGamin)
« Ça me fait capoter le nombre de personnes qui ont des enfants alors qu’ils sont eux-mêmes dans une situation précaire… Je ne comprends pas comment un futur parent a envie de mettre au monde un enfant qui va déjà avoir des bâtons dans les roues. »
Pour la créatrice, vouloir un enfant devrait d’abord passer par une réflexion profonde sur son bien-être futur. Elle insiste sur la responsabilité de préparer un environnement stable avant de songer à agrandir la famille. « Quand tu as envie de donner la vie, le bien-être de cet enfant-là pendant son développement est important. » Elle pointe particulièrement la réalité des hivers québécois, où même l’habillement de base représente un coût important. « Si tu n’as même pas les sous et moyens d’habiller correctement ton enfant pour les hivers au Québec… qu’est-ce que tu fais à avoir un enfant ? »
@meelyxxo dénonce aussi les grossesses motivées par de mauvaises raisons, comme tenter de sauver une relation naissante ou combler un vide personnel. Elle trouve « triste » de voir autant de personnes « insouciantes » qui ne mesurent pas les conséquences à long terme de leurs choix. Pour elle, faire un enfant pour retenir un partenaire, pour se sentir moins seul ou pour répondre aux attentes sociales est une erreur grave. « Avoir un enfant juste pour répondre à tes propres besoins personnels ou pour rester avec le chum que tu viens de faire, vice versa, ce n’est pas une bonne raison. »
Elle rappelle que la base du rôle de parent reste de subvenir aux besoins essentiels : un toit, des vêtements adaptés aux saisons, la nourriture, et une certaine sécurité émotionnelle. « Ça commence par la base : un toit, un uniforme, bien habillé selon les saisons, subvenir aux besoins de base. Déjà, si tu n’es pas capable de faire ça pour toi-même, ce n’est pas le bon temps d’avoir un enfant. »
Son message, à la fois dur et lucide, invite à une prise de conscience collective : avant de célébrer la grossesse comme une étape “normale” de la vie, il faut se demander si l’on est réellement prêt à assumer la charge financière, émotionnelle et morale qu’implique le fait de mettre un enfant au monde.
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