Sur TikTok, @amaiyacamillo a récemment dévoilé son histoire du surendettement, accumulant 95 487,73$ de dettes à seulement 26 ans.
Elle décrit avec émotion le poids écrasant de cette somme et la transition vers une prise de conscience marquante. « Je ne savais pas que c’était le montant total de toutes mes cartes de crédit et prêts étudiants, jusqu’à il y a vingt-quatre heures. J’ai l’impression qu’il y a un éléphant sur ma poitrine. »
@amaiyacamillo
Ses dettes, générées entre 18 et 26 ans lors de ses études, proviennent en grande partie de sa vie universitaire : un premier diplôme associatif, puis un bachelor qui a creusé l’écart financier, suivi d’études en soins infirmiers qui ont accentué son endettement. « Ce qui m’a frappée, c’est de comprendre que la plupart des prêts étudiants ne sont pas liés à l’école, mais aux dépenses du quotidien et à vivre au-dessus de mes moyens. »
@amaiyacamillo expose la complexité de sa dette : deux cartes de crédit, cinq prêts étudiants fédéraux et cinq prêts privés, dont le taux d’intérêt grimpe jusqu’à 16,8%. « C’est vraiment maléfique. Ils profitent des jeunes étudiants parce qu’ils savent que tu leur demandes de l’aide parce que tu en as vraiment besoin. » Les prêts fédéraux sont plus gérables, autour de 4 à 6 %, mais le manque de formation en éducation financière dans son parcours est criant. « Je n’ai jamais eu quelqu’un pour m’asseoir et m’expliquer les conséquences de mes choix. Tout ce crédit, c’était de l’argent imaginaire, je dépensais sans compter. »
@amaiyacamillo
Malgré ces regrets, elle ne renie pas ses expériences : « Je ne regrette rien de ce que j’ai vécu ou appris, mais je regrette de ne pas avoir mieux géré mon budget. » Elle poursuit en expliquant son plan pour s’en sortir : grâce à l’aide de son copain, expert financier, elle utilise la méthode du snowball pour rembourser chaque dette peu à peu. Elle espère y arriver d’ici deux à trois ans, bien que tous ses revenus serviront à éponger ce fardeau.
Ce qui la bouleverse le plus : « À 27 ans, je devrais penser à acheter une maison, à fonder une famille… Mais là, je ne fais qu’espérer payer mes dettes. Je ne voudrais pas avoir d’enfant tant que ce poids me suit. » Son cri du cœur résonne comme un avertissement : « Si tu envisages de prendre un prêt étudiant, demande-toi si tu en as vraiment besoin. Rien ne justifie le stress que je vis aujourd’hui. » À travers son récit, elle invite les jeunes à la prudence et à l’apprentissage financier, pour ne pas se retrouver freinés par la réalité du surendettement.
@amaiyacamillo If you watch this for 5 seconds tik tok will pay me lolll #fyp #debt #studentdebt ♬ original sound – Nurse Amaiya