Sur TikTok, @sophiarose.lb s’est confiée sur sa situation précaire malgré son baccalauréat en psychologie.
Après deux mois de recherches intenses, elle n’arrive toujours pas à décrocher un emploi, même en acceptant des conditions modestes. « Je viens de me faire refuser une job à 22$ de l’heure après trois entrevues… On m’a dit que je n’avais pas assez d’expérience, alors que j’ai plusieurs années derrière moi. »
Son témoignage révèle les grandes difficultés du marché de l’emploi pour les jeunes diplômés, notamment dans les domaines où le diplôme universitaire, bien que nécessaire, n’est souvent pas suffisant pour accéder aux postes spécialisés. Sur les plateformes comme Indeed ou LinkedIn, elle constate que les offres de postes universitaires plafonnent souvent autour de 20 piastres de l’heure, un salaire bien loin des attentes et du coût de la vie actuel au Québec. « J’ai un bac, mais les seuls jobs dispos payent 20 piastres de l’heure. On dirait que ces temps-ci, il y a de moins en moins de jobs… What is going on ? »
Le marché de la psychologie au Québec est pourtant en forte croissance, avec une pénurie avérée de professionnels dans la région et des perspectives très favorables pour les psychologues diplômés. Toutefois, la distinction est importante : la majorité des postes qualifiés nécessitent une maîtrise ou un doctorat, car moins de 5% des professionnels exercent avec seulement un baccalauréat.
Les diplômés du bac peuvent envisager des postes d’intervention, d’agent de relations humaines ou d’organisateur communautaire, mais la compétition reste féroce et les salaires modestes. Le secteur privé attire de plus en plus de professionnels expérimentés, rendant l’insertion des jeunes diplômés sans spécialisation ou expérience conséquente plus difficile.
L’expérience de @sophiarose.lb est représentative d’une génération qui cherche à s’insérer, mais se heurte à des exigences élevées et à la réalité d’un marché saturé dans certains secteurs. Face à ces embûches, il est conseillé d’explorer des formations complémentaires, des stages ou de viser des secteurs élargis de la relation d’aide pour accéder à une meilleure stabilité. Cette situation relance le débat sur la valorisation des diplômes et la nécessité d’accompagner davantage les nouveaux diplômés du Québec dans leurs démarches professionnelles.
@sophiarose.lb EDIT: pour être psychologue, ça prend un doctorat et je postule l’an prochain. j’ai une session off donc entre temps, je me cherche une job décente. 🙂
