De passage au podcast @pourdevrai.talkshow, une maman au Québec partage les raisons profondes qui l’ont poussée à faire l’école à la maison pour ses quatre enfants.
Interrogée sur la démarche et sa légitimité, elle explique d’emblée que ce choix est accessible à tous : « Tu n’as pas besoin de formation. N’importe quel parent peut indiquer son enfant à la maison. » La loi sur l’instruction publique au Québec permet effectivement aux parents de prendre en main l’instruction de leurs enfants, à condition de respecter quelques exigences administratives et pédagogiques.
Son principal argument : être l’influence déterminante et bienveillante dans la vie de ses enfants. « Être l’influence numéro un dans la vie de mes enfants. Parce qu’après ça, quand ils vont à l’école, ils sont vulnérables à tout ce qui est autour d’eux. » Elle évoque également la volonté de les préserver des mauvaises influences qui peuvent exister à l’école, et de leur offrir des valeurs solides avant qu’ils affrontent le monde : « Pour moi, c’est important de donner tout ce que je peux avant qu’ils aillent affronter le monde. »
La maman précise qu’elle n’est pas fermée à l’idée que ses enfants fréquentent l’école un jour, mais estime que l’entrée en maternelle à cinq ans reste trop précoce, surtout pour renforcer les liens familiaux : « Cinq ans, c’est jeune. C’est encore un âge où tu as besoin d’être avec tes parents. »
Ce choix demande, selon elle, des sacrifices importants, notamment financiers, car il requiert de la disponibilité et une implication directe : « Ce n’est pas comme : On a full d’argent, ce n’est pas grave… C’est quand même quelque chose qu’on est en train de faire ce sacrifice-là. » Elle insiste sur le soutien moral et logistique partagé par son conjoint : « Techniquement, nous, on n’y arrivait pas nécessairement, mais Dieu a toujours pourvu. »
La discussion aborde aussi la question de la socialisation, reconnaissant l’importance pour les enfants d’apprendre à interagir. Elle indique qu’elle n’est pas contre le retour à l’école plus tard, mais qu’elle veut d’abord privilégier la proximité familiale tant que c’est possible. Enfin, la maman évoque l’engouement croissant pour le modèle des « trad wives », des femmes qui privilégient la famille et le foyer, et assume totalement son choix : « C’est ça être mère. On est tellement. »
Son témoignage illustre la quête de sens, de contrôle et de protection qui anime de plus en plus de familles au Québec face aux enjeux du système scolaire et aux défis sociaux contemporains.
@pourdevrai.talkshow Exclusive à Patreon Maman de 4 (bientôt 5) enfants et engagée dans l’école à la maison, Kimberly témoigne de la paix, de la restauration et du renouveau que Dieu a apportés dans sa famille.
