Sur TikTok, @acidblais exprime sans détour sa satisfaction face à la grève qui touche la Société de transport de Montréal (STM). Loin de se plaindre, il y voit une démonstration éclatante des conséquences d’années de décisions politiques qu’il juge mal avisées.
Pour lui, la crise actuelle met en lumière l’impact des politiques qui auraient «tout décrissé à Montréal au complet», obligeant les citoyens à abandonner leur voiture et à se reposer sur un système de transport qu’il considère aujourd’hui défaillant.
Il explique que, depuis plusieurs années, la municipalité a multiplié les obstacles à la possession d’une voiture : suppression des places de stationnement, installation de culs-de-sac, création de ruelles vertes et de pistes cyclables qui rendent la circulation automobile plus difficile, spécialement sur le Plateau Mont-Royal et dans Rosemont. Il insiste sur le fait que ces choix urbains ont forcé bon nombre de ses amis à vendre leur auto, parfois au prix de leur propre mobilité pour le travail, les rendez-vous médicaux ou les activités scolaires.
Mais la grève actuelle expose selon lui l’absurdité du tout-transport-en-commun : «Là, il n’y en a plus.» Tout s’arrête, et ceux qui ont vendu leur voiture se retrouvent pris au piège d’un réseau paralysé. Il fustige les propos tenus à répétition par certains élus municipaux sur la nécessité de nuire aux automobilistes pour les pousser vers les alternatives de transport et accuse cette vision de détruire la vie urbaine pour tout le monde.
Pratiquement, il ironise sur l’état du REM et du métro, qu’il décrit comme constamment en panne ou en grève, et critique le réaménagement des grandes artères qui, selon lui, ont sacrifié la fluidité du trafic au profit de voies cyclables inutiles et de terre-pleins inefficaces. À ses yeux, la situation actuelle est la preuve qu’on a mené Montréal dans une impasse, transformant la ville autrefois vibrante en «expérience sociale» tragique et incompréhensible.
Pour @acidblais, cette grève marque un point d’inflexion : elle donne raison à tous ceux qui, comme lui, ont refusé de sacrifier leur mobilité. La colère et l’ironie de son discours trouvent un écho chez plusieurs Montréalais frustrés, révélant le malaise grandissant autour des enjeux de transport dans la métropole.
@acidblais C’est une expérience social d’apres moi