Olivier Primeau, entrepreneur bien connu au Québec, fait une déclaration choc sur les réseaux sociaux : selon lui, la classe moyenne est en voie de disparition dans la province.
Il décrit avec lucidité une série de difficultés concrètes qui rendent le quotidien de cette catégorie de la population de plus en plus précaire. Dans son message, Olivier note que ce qui était autrefois une « normalité » pour les familles – aller au restaurant régulièrement, faire l’épicerie sans compter – est aujourd’hui un luxe inatteignable pour plusieurs Québécois.
Il souligne à quel point la situation est devenue préoccupante : le simple fait de pouvoir s’offrir une sortie familiale au Saint-Hubert ou d’acheter des produits de base sans calculer chaque sou relève désormais de l’exception. Primeau va plus loin et pointe du doigt la mauvaise gestion gouvernementale, qu’il juge responsable d’une longue érosion du pouvoir d’achat. Il refuse d’imputer les enjeux actuels à la pandémie ou aux marchés mondiaux, mais insiste plutôt sur des décennies de décisions déconnectées de la réalité des travailleurs.
Ce cri d’alarme est partagé par de nombreux citoyens qui constatent la perte du sentiment de sécurité associé à la classe moyenne. De plus en plus, il observe – comme le soutiennent certains rapports – que le fossé se creuse entre ceux qui peinent à joindre les deux bouts et ceux qui continuent de s’enrichir, laissant la majorité dans une position fragile. Primeau dénonce aussi le contraste choquant : alors que la fiscalité et les subventions semblent avantager les grandes entreprises et les plus fortunés, les travailleurs ordinaires, eux, n’ont droit à aucun filet protecteur.
Son propos trouve un écho alarmant dans les chiffres récents : la structure de la classe moyenne évolue, avec une part croissante de familles monoparentales, de personnes âgées et de jeunes adultes touchés par le ralentissement de l’ascension sociale, la montée de l’endettement et l’explosion du coût de la vie au Québec. Olivier Primeau met ainsi des mots sur le sentiment partagé d’une classe moyenne en péril – incitant à une prise de conscience collective et à la réflexion sur la nécessité d’agir pour éviter sa disparition pure et simple.
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La classe moyenne n’existe plus au Québec …
Ça fait des mois que je le dis : les gouvernements sont en train d’éliminer la classe moyenne avec leur gestion catastrophique de notre argent.
Tout augmente, tout explose, et pendant ce temps, on nous répète que “tout va bien”. Mais… pic.twitter.com/r829CR84R6
— Olivier Primeau (@olivier_primeau) October 27, 2025