Le chroniqueur Richard Martineau en a gros sur le cœur — ou plutôt sur la facture. Dans une publication Facebook qui a rapidement fait réagir, il raconte sa mésaventure culinaire : « On est allé dans un petit déli cette semaine. Rien de chic. Trois smoked meat, trois frites, trois salades de chou, rien à boire : 99 $ ! Allo ????? ». Une addition salée qui a fait exploser la section commentaires en quelques heures.
Richard Martineau
Si l’éditorialiste croyait susciter l’empathie, il a plutôt provoqué un débat national sur le coût des restaurants en 2025. Des milliers d’internautes ont réagi, oscillant entre indignation, humour et explications économiques. « Savoir cuisiner est le meilleur perk financier de 2025. Les restos ne sont plus abordables », a résumé un internaute, tandis qu’un autre ironisait : « As-tu oublié le pourboire à 150 % pour le cuisinier et le gars de ménage ? »
Et comme souvent, les personnalités publiques se sont invitées à la discussion. Sophie Durocher, compagne de Martineau, a ajouté avec humour : « Tu oublies, trois cornichons ! ». D’autres, comme Pierre Huet, ont lancé : « Une chance que tu étais tout seul ! », pendant que certains rappelaient que Schwartz’s, souvent perçu comme un « petit déli de quartier », reste en réalité une institution touristique montréalaise où les prix rivalisent avec la popularité.
Mais au-delà de la blague, plusieurs commentaires ont mis en lumière un enjeu beaucoup plus large : le coût explosif de la restauration au Québec. « C’est rendu démentiel les prix dans les restaurants. Même le fast-food, c’est de la bouffe de luxe », déplore un internaute. D’autres défendent plutôt les restaurateurs, soulignant la hausse du salaire minimum, des coûts d’approvisionnement et des taxes : « Ce qui coûte plus cher aux consommateurs coûte aussi plus cher aux entrepreneurs. »
Une chose est sûre : le petit smoked meat à 99 $ de Richard Martineau aura servi de miroir à la frustration générale des Québécois face à l’inflation. Entre humour et exaspération, ce post rappelle que, désormais, manger au resto est devenu un luxe réservé à ceux qui peuvent se le permettre.
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