La toile québécoise s’est embrasée ces derniers jours autour d’un échange particulièrement virulent entre l’entrepreneur François Lambert et Jade Lavoie, créatrice de contenu adulte et figure bien installée sur OnlyFans.
Tout est parti d’une vidéo générée par intelligence artificielle publiée par Jade Lavoie, mettant en scène François Lambert. L’homme d’affaires n’a pas tardé à réagir avec une série de commentaires cinglants sur Facebook, accusant Jade de vouloir nuire à sa réputation et exigeant que toute référence à lui soit retirée de ses réseaux sociaux.
Dans ses publications, Lambert n’a pas hésité à multiplier les insultes, qualifiant Jade de « crisse de c**ne », « p*** star de mauvais goût » et de « rapace ». Il affirme que sa position d’entrepreneur lui impose de protéger son entreprise et martèle qu’il ne veut en aucun cas être associé à l’image de Jade ou son univers professionnel. Sa réaction a été perçue par beaucoup comme un débordement, alimentant un débat sur la stigmatisation des travailleuses du web et des créatrices de contenu pour adultes.
Jade, de son côté, a refusé de céder à la pression et à la vague d’insultes. Elle se défend en rappelant qu’elle ne répondra pas par l’agression et qu’elle maintiendra ses vidéos en ligne « par principe ». Pour elle, le véritable enjeu réside dans le refus d’accepter le rabaissement et le mépris, notamment de la part de « vieux millionnaires qui racontent des histoires n’importe comment ». Ce conflit met en lumière un clivage générationnel et culturel, où les nouveaux modes de création, d’expression et de monétisation sur internet viennent directement bousculer les valeurs traditionnelles.
Au final, cet échange tendu entre Jade Lavoie et François Lambert est révélateur des tensions persistantes autour de la place des femmes dans le web, de la frontière entre vie privée et image publique, et du respect à accorder à ceux qui choisissent de se réinventer en dehors des sentiers battus. La controverse, loin de s’éteindre, pousse les internautes à s’interroger sur la liberté d’expression et le droit de chacun à contrôler son image en ligne.