Dans une publication qui fait grand bruit, une jeune femme a exprimé sur les réseaux sociaux son exaspération en constatant que de nombreux employeurs recrutent encore des employés tatoués, allant jusqu’à remettre en question leur professionnalisme.
Avec des propos jugés rétrogrades, elle racontait son étonnement d’avoir été servie à la banque par un employé tatoué des deux bras, comparant la pratique à un recrutement digne des “gangs de rues”.
@spottedservicesdemarde
La réaction du public ne s’est pas fait attendre. Une avalanche de commentaires moqueurs, indignés ou pédagogiques a envahi la publication, soulignant à quel point cette vision appartient au passé. Plusieurs ont rappelé qu’au Québec, la liberté d’expression et la vie privée sont protégées : interdire ou restreindre les tatouages n’est raisonnable que lorsque le motif va à l’encontre de la mission ou de l’image de l’entreprise, et que de nos jours, la majorité des jeunes adultes arborent une forme de tatouage sans que cela ne nuise à leur professionnalisme.
Certains internautes ont relevé que même les milieux traditionnellement stricts — comme le service policier ou les pompiers — comptent désormais des employés tatoués, parfois jusqu’au visage ou aux mains, sans que cela ne remette en cause leurs compétences ou leur intégrité. Beaucoup ont aussi souligné que les tatouages peuvent avoir une signification personnelle profonde, liées à des expériences marquantes ou à la reconstruction de soi après une épreuve, et que juger quelqu’un sur son apparence est bien plus révélateur des préjugés d’autrui que de la réelle valeur du travailleur.
L’échange démontre que, dans le Québec de 2025, l’idée selon laquelle tatouages et manque de sérieux seraient liés est maintenant largement discréditée. L’ouverture d’esprit et la diversité, y compris corporelle, sont des critères de plus en plus appréciés, autant chez les employeurs que chez la clientèle.
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