La grossophobie médicale est une réalité qui fait de plus en plus de bruit au Québec, et plusieurs femmes prennent la parole pour dénoncer les propos inacceptables de certains professionnels de la santé.
Récemment, @florennce99, suivie par des dizaines de milliers d’abonnés sur Instagram et TikTok, a partagé à sa communauté un choc vécu lors d’une consultation médicale. Sans médecin de famille, elle s’est retrouvée devant un médecin qui, après quelques questions sur son niveau d’activité physique, lui a rapidement adressé des remarques empreintes de préjugés.
Malgré le fait qu’elle voyage pendant une grande partie de l’année et qu’elle réalise régulièrement plus de 20 000 pas par jour, le médecin l’a aussitôt interrompue pour insinuer qu’elle ne fait « rien » pendant ses voyages. Pire encore, il est allé jusqu’à lui conseiller de choisir « des pays pauvres » afin de manger moins – une remarque qui a laissé la jeune femme sous le choc et sans mots, oscillant entre la colère et l’incompréhension.
Son témoignage illustre un problème bien ancré dans le système médical québécois, où 29 % des femmes rapportent avoir déjà été victimes de discrimination liée à leur poids lors de consultations. Les remarques stigmatisantes ne sont pas seulement blessantes : elles compromettent l’accès et la qualité des soins pour de nombreuses personnes, les poussant parfois à éviter des consultations médicales nécessaires.
Face à cette situation, des voix comme celle de @florennce99 sont essentielles pour sensibiliser le public et amener les institutions à changer leurs pratiques. La reconnaissance de la grossophobie dans les codes de déontologie médicaux ainsi que la formation accrue des professionnels sont des pas importants vers une société plus inclusive et respectueuse. Ce cri du cœur rappelle l’urgence de lutter contre les préjugés et d’assurer à chaque patient une écoute et un respect véritables, indépendamment de sa taille ou de son mode de vie.
@florennce99 ️️