Karine St-Michel, ancienne candidate d’Occupation Double, a récemment partagé une histoire bouleversante dans une série de stories Instagram, relatant en détail l’agression qu’elle a subie sur l’île de Sainte-Lucie.
Alors qu’elle participait à un événement populaire, la Street Party, en compagnie d’une amie et d’un groupe de voyageurs rencontrés sur place, la soirée a tourné au cauchemar.
Alors qu’elle marchait en direction d’un guichet automatique avec des amis, six hommes vêtus de survêtements et de capuches ont surgi d’une voiture noire et les ont agressés sans préavis. Karine raconte : « L’un d’eux m’a immédiatement projetée contre un mur de béton sur le bord de la route. Ma tête a heurté le mur à deux reprises. » Loin de se laisser faire, son ami tente de la protéger : « Mon ami s’est placé devant moi pour me protéger et a tenté de repousser les agresseurs […], il a vraiment tout fait pour me protéger même s’il avait atrocement peur de se faire poignarder. »
La violence de l’événement l’a profondément marquée. Karine confie : « Je pense qu’on est encore tous les deux très confus de la suite d’actions lors de l’événement. Il a vraiment tout fait pour me protéger même s’il avait atrocement peur de se faire poignarder. J’ai eu tellement peur pour ma vie, je ne sais même pas comment expliquer la panique que j’ai ressentie. » Ce traumatisme lui laisse une réflexion amère : « Tu peux en réalité pas te défendre. Le fait que je me sois débattue a entraîné davantage de violence. Sinon, ils auraient simplement volé ce que j’avais et seraient partis. »
Pour Karine, cette attaque démontre la vulnérabilité dans de telles situations : « Tu ne peux pas te défendre avec une arme […] tu n’as aucune idée des armes qu’ils possèdent. […] S’ils sont prêts à attaquer de cette manière en pleine rue, c’est qu’ils n’ont plus rien à perdre. »
Après cette mésaventure éprouvante, un brin d’ironie subsiste dans sa dernière story à l’aéroport : « J’ai perdu mes clés. »
Ce récit poignant rappelle la cruauté de certaines agressions et la difficulté réelle d’y faire face, même avec du sang-froid et la volonté de se défendre