Sur les ondes de QUB Radio, l’animateur Benoit Dutrizac n’a pas mâché ses mots au sujet du prix des billets pour aller voir un match des Canadiens de Montréal au Centre Bell.
Pour lui, la situation a tout simplement dépassé les bornes.
« C’est too f***ing much. Quand c’est rendu 400, 500 $ pour passer une soirée où tu sais pas si ça va être le fun ou pas… ça n’a plus de sens », s’est-il exclamé, soulignant à quel point assister à un match est devenu un luxe réservé à une minorité. Selon lui, l’expérience familiale — celle d’un père ou d’une mère amenant son enfant voir son équipe favorite — est pratiquement disparue, à moins d’économiser pendant des mois.
Dutrizac rappelle qu’un simple billet peut coûter 250 $, sans compter le stationnement, la bière et les consommations sur place qui font gonfler la facture à des montants astronomiques. « Ça a-tu de l’allure, 250 $ pour un match de hockey? » lance-t-il, outré.
Le chroniqueur met aussi le doigt sur un autre problème: tant que le Centre Bell continue de remplir ses 21 280 sièges à chaque rencontre, l’organisation n’a aucun intérêt à réduire ses prix. Pour lui, le dilemme est clair: le problème ne vient pas uniquement de l’équipe qui fixe ces tarifs, mais aussi du public et des entreprises prêtes à payer. « La majorité met ça sur leur compte de dépense, puis on finit par tous payer leur hostie de billets de hockey », affirme-t-il.
Un coup de gueule qui a trouvé écho chez bien des amateurs. Alors que le Canadien demeure une véritable religion au Québec, plusieurs se demandent si, à ce prix-là, la passion du hockey professionnel ne finira pas par se transformer en privilège réservé à une élite.
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