Sur TikTok, une vidéo virale de @ermensfuneral met en lumière une réalité trop souvent ignorée : le coût astronomique des livres obligatoires au cégep.
Frustré et exaspéré, cet étudiant exprime à haute voix ce que bien des jeunes ressentent au début de chaque session. « Arrêtez de nous demander de payer 60$ pour un livre », s’insurge-t-il, soulignant l’absurdité de devoir débourser autant pour un cours imposé.
Selon lui, cette obligation de dépenser une somme conséquente pour un manuel de 400 pages, simplement pour suivre un cours de philosophie qu’il n’a pas choisi, constitue une injustice flagrante. Ce qui l’indigne encore davantage, c’est de voir des enseignants exiger l’achat de livres neufs et refuser les copies usagées, privant ainsi les élèves d’une alternative moins coûteuse, parfois disponible à seulement 20$. Pour beaucoup, chaque dollar compte : la période des études n’est pas réputée pour ses excès financiers, et la « taxe » des manuels ne fait qu’alourdir la facture.
Cet appel s’accompagne d’un enjeu de fond : est-il raisonnable de forcer les étudiants à acheter des ouvrages neufs sous prétexte de contenu ou de droits d’auteur ? L’étudiant propose d’autres options, comme l’explication du contenu par le professeur lui-même ou la création de matériel pédagogique gratuit.
L’accès équitable à l’éducation doit aussi passer par une réflexion sur la disponibilité et le coût des ressources. Le cri de coeur de cet étudiant illustre une lassitude profonde et une volonté de changer les choses pour les cohortes futures. Que ce soit par des livres d’occasion ou des notes de cours rédigées par les enseignants, il est urgent de réinventer la formule pour rendre le savoir plus accessible.
@ermensfuneral je ne donne même pas la chance à mon prof d’expliquer l’achat du livre lol #cegep #philosophie #qctiktok ♬ son original – ermensfuneral