Une vidéo récemment mise en ligne par une réfugiée ukrainienne installée au Canada a suscité de vives réactions. Visiblement bouleversée, elle dénonce les difficultés auxquelles elle fait face malgré l’aide gouvernementale.
« Vous m’avez dit que le Canada donne tout aux immigrants. Écoutez. J’ai reçu 3 000 $ au début, mais mon Airbnb coûte déjà 2 000 $ », lance-t-elle, furieuse, en se filmant dans la rue. Mère de trois enfants, elle explique devoir composer avec une réalité bien plus précaire que ce que plusieurs s’imaginent.
Car derrière le montant perçu se cachent d’importants défis financiers et logistiques. Les réfugiés, comme elle, arrivent souvent sans historique de crédit, ce qui rend l’accès à un logement permanent extrêmement difficile. « Pas de maison, pas de crédit, pas de travail », résume-t-elle. Résultat : une grande partie de l’allocation mensuelle passe dans des logements temporaires, rarement adaptés aux besoins des familles.
À cela s’ajoute le choc climatique. Pour quelqu’un qui vient d’un pays en guerre et qui doit tout recommencer, l’hiver canadien peut sembler insurmontable. « Un hiver super froid et trois enfants à charge… », déplore-t-elle, en soulignant la solitude et le manque de soutien concret sur le terrain.
Son témoignage met en lumière l’écart entre la perception publique de la générosité canadienne envers les nouveaux arrivants et la réalité vécue sur place. Oui, des sommes sont versées, mais elles sont souvent insuffisantes une fois déduits les coûts astronomiques du logement, de la nourriture et de l’installation.
Cette réfugiée ukrainienne reçoit « seulement 3 000 $ par mois » du contribuable canadien.
« Mon Airbnb coûte 2 000 $ par mois ! ». Valeurs…
Merci Chay pour la passe sur la palette.
pic.twitter.com/eTSSbN8rYC— Ⓓⓨⓢⓣⓞ (@dystoman) August 26, 2025