Dans une prise de parole franche et percutante, une jeune femme remet sévèrement en question l’idée même de la relation de type « friends with benefits » (amis avec bénéfices) telle que proposée et vécue par beaucoup d’hommes.
Pour elle, il s’agit surtout d’un jeu à sens unique, où les véritables avantages penchent clairement du côté masculin.
Elle dénonce d’emblée le manque de réciprocité : « Mais c’est quoi, le bénéfice pour moi ? Tu paies mes factures ? Mon auto ? Mon loyer ? Non ? Alors c’est quoi, mon intérêt ? » Elle explique que, derrière l’apparente liberté de ces arrangements, se cache souvent une réalité bien décevante pour les femmes.
Elle déplore que sous prétexte de modernité ou de libération se*uelle, on néglige le fait que les hommes, dans ces situations, n’offrent ni soutien, ni vraies attentions. Selon elle, ils ne cherchent pas à savoir comment s’est passée sa journée ni à lui offrir une réelle amitié.
Cette critique trouve un écho dans plusieurs études : alors que les hommes envisagent généralement ces relations comme quelque chose de léger et sans implication, beaucoup de femmes entrent dans l’expérience avec l’espoir d’une connexion amicale sincère… ou risquent de s’y perdre, émotionnellement et sexuellement. La jeune femme le martèle : la grande majorité de ces relations finissent par profiter à l’homme, pendant que la femme reste insatisfaite, parfois même blessée. Elle invite d’ailleurs les femmes à ne plus se laisser berner par « la propagande selon laquelle elles retireraient des bénéfices réels » – sauf à condition que les rôles soient aussi avantageux de leur côté, en toute transparence.
En poussant son coup de gueule, elle remet les pendules à l’heure. Pour elle, accepter ce type de relation sans rien recevoir en retour, ce n’est ni de la liberté ni de l’égalité ; c’est juste se faire utiliser.
Sounds like a you problem! pic.twitter.com/f7FPvSg0rJ
— Brian Atlas (@BrianAtlas) August 17, 2025