L’entrepreneur et ex-dragon François Lambert a fait réagir en grand cette semaine avec une publication Facebook où il raconte son expérience de conduite aux États-Unis.
Après un trajet de plus de 1400 kilomètres pour reconduire son fils Alexis à son université à Fredonia, près de Buffalo, Lambert s’est dit frappé par la vitesse excessive des camions lourds sur les autoroutes américaines.
« Des camions de 53 pieds à 140 km/h. Oui, j’ai vu ça hier » écrit-il d’entrée de jeu. Selon lui, cette situation met clairement en danger les automobilistes. Tout au long de son récit, il souligne avoir compris pourquoi, au Québec, la limite de vitesse imposée aux camionneurs est de 105 km/h. « Quand t’as 40 tonnes collées dans ton pare-chocs à 120 ou 140, ça n’a rien à voir avec une liberté individuelle, c’est un danger public », ajoute-t-il.
Connu pour critiquer fréquemment l’intervention de l’État, Lambert admet que dans ce cas, il est entièrement d’accord avec les règles strictes imposées aux camionneurs chez nous. « Pour une fois, je dis bravo », dit-il, allant même plus loin en affirmant que, comme en France, les poids lourds ne devraient jamais avoir le droit de circuler sur la voie de gauche.
Sa sortie, évidemment, ne fait pas l’unanimité. Dans les commentaires, plusieurs internautes ont rappelé que dans le Midwest américain, les limites de vitesse sont souvent de 80 miles à l’heure (près de 130 km/h) et que, considérant l’état impeccable de certaines routes, ces vitesses n’y semblent pas aussi dangereuses. D’autres en profitent pour partager leurs propres expériences de longues distances parcourues en une seule journée.
Quoi qu’il en soit, la publication de François Lambert a généré un vif débat en ligne. Elle met en lumière une réalité troublante à propos de la circulation des camions lourds et soulève une question essentielle : jusqu’où doit-on limiter la vitesse pour protéger les usagers de la route sans freiner la liberté de chacun?