Sur TikTok, @melinabelangerr a partagé une réflexion qui résonne fort dans le cœur de bien des travailleurs au Québec.
S’inspirant d’une histoire racontée par sa voisine, elle exprime son incompréhension devant ceux qui sacrifient des décennies de leur vie à un emploi sans jamais obtenir ce qu’ils souhaitent vraiment : trois petites semaines de vacances d’été consécutives.
Le récit est percutant : le conjoint de sa voisine a travaillé 27 ans au même endroit, rêvant d’avoir enfin droit à ces trois semaines tant espérées. Durant toutes ces années, son employeur n’a jamais accepté de lui accorder plus que deux semaines d’affilée. Ce n’est qu’après avoir changé d’emploi récemment qu’il a enfin trouvé un patron prêt à répondre à cette demande. Pour @melinabelangerr, la question devient évidente : pourquoi faut-il attendre près de 30 ans pour qu’un simple désir, si légitime, soit exaucé ?
Mais la créatrice de contenu n’en reste pas là. Au-delà de l’injustice des employeurs, elle pointe aussi du doigt la responsabilité des travailleurs eux-mêmes. Tant que les employés acceptent des conditions qu’ils jugent inéquitables, rien ne change dans les milieux de travail. « S’il n’y a aucun employé qui veut travailler pour toi parce qu’ils veulent leurs trois semaines », explique-t-elle, « tu n’auras pas le choix de leur donner si tu veux du personnel. » Cette réflexion insiste sur le pouvoir collectif : si chacun mettait le pied à terre, le système ne pourrait mainteni cette dynamique longtemps.
En filigrane, c’est toute une remise en question de la culture du travail au Québec qui s’opère. Pourquoi attendre si longtemps pour de simples vacances ? Pourquoi ne pas exiger davantage de respect et de flexibilité ? Avec franchise, @melinabelangerr invite chacun à repenser ses priorités et à reconnaître sa propre valeur. Car pour elle, il est grand temps d’oser revendiquer ce à quoi on a droit et de refuser de laisser filer sa vie en renonçant à ses rêves, même les plus modestes.
@melinabelangerr Les employeurs ne sont pas toujours fair, mais c’est aussi à nous, les employés, de mettre nos limites. #millenials #generationy #newgeneration ♬ original sound – Mélina Bélanger