La fille qui a fait 1057 gars en 12 heures explique pourquoi elle se considère féministe

Bonnie Blue, connue pour avoir réalisé un record aussi étonnant que controversé — « 1057 gars en 12 heures » — s’est confiée lors d’une entrevue à @thetimes sur sa vision du féminisme et de la liberté individuelle.

Pour elle, se revendiquer féministe n’exige pas d’incarner tous les stéréotypes de la « militante », mais simplement de défendre l’égalité et le droit fondamental à disposer de son corps sans ingérence extérieure.

Bonnie considère essentiel que chaque femme puisse choisir pour elle-même : « Les femmes se sont battues des décennies pour pouvoir faire leurs propres choix », rappelle-t-elle, insistant sur le fait qu’aucune instance — ni la société, ni la loi, ni la pression sociale — ne devrait entraver ce principe.

Elle assume que tous ne partagent pas sa définition du féminisme, mais elle n’accorde que peu d’importance à leurs jugements. Selon Bonnie, ce qui prime, c’est d’être authentique et alignée avec ses valeurs : « Je vis pour ce que j’aime, ce qui me plaît, ce à quoi je crois, mes valeurs et ma morale. » Elle invite chacun, chacune, à adopter la même démarche d’honnêteté envers soi-même, peu importe le regard extérieur ou les critiques.

Dans le contexte de son métier, où elle crée du contenu pour adultes, Bonnie met lourdement l’accent sur le consentement : toute personne avec qui elle tourne doit présenter une pièce d’identité, remplir un formulaire et enregistrer une déclaration claire sur vidéo quant à son consentement et à la compréhension du caractère public et explicite du contenu. Elle souligne ainsi la rigueur de son approche : pour elle, le respect de la volonté de chacun est à la base de toute action.

Cependant, Bonnie n’ignore pas la dureté de l’industrie : la haine en ligne, les menaces, les jugements sont omniprésents. Elle prévient les jeunes femmes attirées par ce milieu qu’il est loin d’être tendre, et que chaque choix public s’accompagne d’une forte exposition aux critiques, aux insultes et à la violence verbale. Malgré tout, dans l’adversité, elle affirme plus que jamais son droit à s’épanouir selon ses propres règles — une revendication qu’elle place, sans hésiter, sous la bannière du féminisme.

@thetimes

Bonnie Blue, whose real name is Tia Billinger, has been criticised for the extreme sexual challenges she posts online. The Times have spoken to her about the worrying normalisation of sex online, ahead of a Channel 4 documentary that will be released later this month.

♬ original sound – The Times and The Sunday Times

Mis à jour le 29 juillet 2025 9:05 am