Le propriétaire de la bijouterie Medusa, récemment invité au podcast Prends Un Break, a livré sans détour la réalité de son mode de vie extravagant et risqué, assumant une philosophie d’affaires peu commune dans le monde de la joaillerie.
Interpellé sur la pression de posséder une Lamborghini, une montre de 180 000$ et de maintenir une rotation impressionnante de bijoux haut de gamme, l’entrepreneur a expliqué comment la recherche de sensations fortes et d’adrénaline l’entraîne parfois à Las Vegas, où il peut dépenser jusqu’à 700 000$ – même s’il ne possède pas cette somme à l’instant présent.
À cœur ouvert, il confesse être guidé par le « hype » et les élans de manie : « Quand je suis en manie, là, je suis à Vegas, je vais dépenser 700 000. Je ne l’ai pas, le 700 000. Je suis dans un hype, puis je pense que je l’ai, puis que je vais le trouver. » Pour lui, tout repose sur son audace et son instinct : prendre des risques qui, pour beaucoup, relèveraient de la folie, mais qui finissent par lui rapporter grâce à une chance exceptionnelle ou un flair unique.
Cet état d’esprit s’étend à la gestion de sa bijouterie. Au début, sur la rue Saint-Denis à Montréal, il n’hésitait pas à stocker une cinquantaine de montres Rolex, une démarche impensable pour la majorité des bijoutiers : « Un entrepreneur normal ne prendrait pas les risques que j’ai faits… Le monde normal, dans une petite bijouterie, il n’y a pas d’inventaire quasiment. Ils ont peur d’acheter. »
Son parcours illustre une façon de faire où le risque, parfois perçu comme démesuré, est assumé et, jusqu’à présent, s’est souvent avéré payant. Pour ce propriétaire, la prise de risque n’est pas seulement une stratégie : c’est un mode de vie, alimenté par le désir de sortir de l’ordinaire et de repousser constamment les limites, que ce soit à Saint-Denis… ou à Las Vegas.
@prendsunbreak Le VRAI problème en business
Voici le podcast intégral: