L’affaire avait aussitôt fait le tour des réseaux sociaux : lors d’un concert de Coldplay à New York, l’apparition d’un couple à l’écran – identifié comme Andy Byron, PDG d’Astronomer, et sa collaboratrice Kristin Cabot – avait provoqué stupeur et hilarité.
Plus que la maladresse d’un moment, c’est la vie personnelle et professionnelle d’un dirigeant reconnu qui s’est ainsi retrouvée exposée sous les projecteurs, et bien au-delà du simple cercle de sa famille ou de son entreprise.
Ce jeudi 17 juillet 2025, Andy Byron a pris la parole en publiant une lettre officielle d’excuses. Dans un langage empreint d’humilité, il livre sa réaction face à l’ampleur prise par les événements :
New York, New York – 17 juillet 2025 – « Je souhaite reconnaître le moment qui circule en ligne et la déception qu’il a pu causer.
Ce qui devait être une soirée de musique et de joie s’est transformé en une erreur profondément personnelle se déroulant sur une scène très publique. Je tiens à présenter mes excuses les plus sincères à mon épouse, à ma famille et à l’équipe d’Astronomer. Vous méritez mieux de ma part en tant que partenaire, père et dirigeant.
Ce n’est pas l’image de moi que je souhaite donner, ni la façon de représenter l’entreprise que j’ai contribué à bâtir. Je prends du temps pour réfléchir, pour assumer la responsabilité de mes actes et déterminer les prochaines étapes, tant sur le plan personnel que professionnel. Je demande le respect de ma vie privée durant ce processus.
Je veux aussi dire combien il est douloureux de voir un moment privé devenir public sans mon accord. Je respecte les artistes et les gens du spectacle, mais j’espère que nous pourrons tous réfléchir à l’impact qu’a la transformation de la vie privée de quelqu’un en spectacle.
Comme le chantait un ami : “Lights will guide you home, and ignite your bones, and I will try to fix you.” »
Cette lettre, emprunte de regret et de dignité, tente de ramener un peu d’humanité dans une tempête médiatique. Elle rappelle que derrière la viralité des images et des rumeurs, il y a une réalité plus complexe : celle des familles et des personnes touchées, aujourd’hui exposées bien malgré elles.