Sur la page Facebook populaire « Spotted Service de marde », un internaute a poussé un cri du cœur : il dénonce son employeur qui exige désormais trois jours de travail en présentiel par semaine, ne lui laissant que deux jours de télétravail.
« Je trouve ça scandaleux en 2025 d’avoir que 2 jours en télétravail par semaine », s’indigne-t-il, mettant le doigt sur un débat qui divise.
Cette publication a immédiatement suscité une pluie de réactions, révélant le fossé générationnel et les perceptions très différentes du travail au Québec.
Plusieurs internautes n’ont pas mâché leurs mots : un utilisateur rappelle qu’un employeur a toujours le droit d’exiger la présence au bureau tous les jours, point barre. Un autre abonde dans le même sens, exposant que beaucoup profitent du télétravail pour vaquer à des tâches ménagères ou faire l’épicerie pendant les heures de bureau.
D’autres se désolent de voir autant de gens dans les commerces en pleine journée depuis l’essor du télétravail, y voyant une perte de productivité généralisée. Un autre internaute s’exclame : « Tu vas me faire accroire qu’en télétravail tu es autant productif qu’en personne!? » Selon lui, la majorité des employés profitent un peu trop des avantages du travail à distance, justifiant ainsi le retour en présentiel.
Certains commentaires prennent un ton plus mordant, ironisant sur le fait de devoir travailler « 3 jours en présentiel » alors que d’autres tiennent des emplois beaucoup plus exigeants, notamment en restauration où l’on passe debout 8 à 10 heures par jour.
Ce débat, alimenté par des points de vue passionnés, illustre à quel point la question du télétravail divise. Entre l’attachement à la flexibilité nouvellement acquise et la volonté patronale de renforcer la présence au bureau, le dialogue social sur l’organisation du travail au Québec n’a jamais été aussi vibrant et polarisant